Les Burkinabés sont appelés, dimanche 22 novembre, à élire leur nouveau président. Bien que le pays soit confronté à une crise sécuritaire majeure, la campagne s’est déroulée dans le calme.
À deux jours du premier tour de l’élection présidentielle burkinabée, le constat est unanime. « La campagne et le débat politique, l’atmosphère générale de cette séquence présidentielle sont paisibles. Les électeurs viennent écouter les candidats, ils ne s’attaquent plus aux partisans des autres partis comme avant », décrit Édouard Samboe, l’un des journalistes du site LeFaso.net qui couvre cette campagne.