Elections couplées du 22 novembre: « Une fois à Kosyam, je mets fin aux attaques terroristes en 18 mois » (Do Pascal Sessouma, parti pacifiste)

Publié le mercredi 18 novembre 2020 | aOuaga.com

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Elections couplées du 22 novembre: « Une fois à Kosyam, je mets fin aux attaques terroristes en 18 mois » (Do Pascal Sessouma, parti pacifiste)
Ouaga, le 15 novembre 2020. Le candidat de Vision Burkina-Parti pacifiste à la présidentielle, Do Pascal Sessouma, a tenu un meeting au quartier Yéguéré, dans l’arrondissement 2 de la ville de Sya,

Le candidat de Vision Burkina-Parti pacifiste à la présidentielle, Do Pascal Sessouma, a tenu un meeting au quartier Yéguéré, dans l’arrondissement 2 de la ville de Sya, le 15 novembre 2020. L’ancien présentateur de la RTB promet de mettre fin aux attaques terroristes en 18 mois une fois à Kosyam.
Depuis le lancement de son parti, Do Pascal Sessouma n’a cessé de clamer que l’armée n’est pas une fin en soi. Et c’est le même discours qu’il a défendu en Dioula devant ses militants de Bobo-Dioulasso. « L’armée n’est pas une fin en soi. Après avoir pacifié le territoire, je soutiendrai financièrement les soldats qui souhaitent démissionner des rangs et faire carrière dans un autre secteur d’activité (agriculture, bâtiment et travaux publics, élevage) », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « Une fois à Kosyam, je mets fin aux attaques terroristes en 18 mois. Quand on est engagé dans quelque chose, il faut avoir l’humilité de reconnaître ses forces et ses faiblesses ».

Do Pascal estime que le pouvoir doit être tournant dans les régions au Burkina Faso si le pays veut bâtir une nation cohérente avec la cohésion sociale. Selon lui, c’est l’exclusion qui est à l’origine des problèmes que vit le Nord (zone en proie au terrorisme). Le Burkina appartenant à tout le monde, le natif de N’Dorola dans le Kénédougou dit vouloir mettre fin à l’exclusion et au sentiment d’exclusion. L’une des décisions qui a suscité des acclamations du public, c’est quand le candidat a dit que la capitale sera tournante en commençant par Bobo-Dioulasso en 2022.

Le terrorisme n’est pas le seul phénomène dans le viseur de notre confrère, il promet aussi de lutter contre la corruption dans l’administration et de faire auditer tous les fonctionnaires qui possèdent des biens mobiliers et immobiliers, justifications à l’appui. « Je n’hésitera pas à faire exécuter les détourneurs, ces "ennemis" de la Nation », a-t-il prévenu.

Comme le font les autres candidats, Do Pascal ne s’est pas privé de lancer des piques. Sa cible a été le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré: «Si vous ne pouvez pas arrêter cette guerre, monsieur le président, libérez la place pour quelqu’un d’autre».

Adams Louis

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