Le mouvement Servir et non se servir (SENS) a tenu, le dimanche 15 novembre 2020 à Koudougou, une assemblée générale au cours de laquelle, il a dévoilé son programme à ses militants et sympathisants de la cité du Cavalier rouge.
Dans sa quête de l’électorat en vue des législatives du 22 novembre prochain, le mouvement Servir et non se servir (SENS) a rencontré les populations de Koudougou, à la faveur d’une assemblée générale tenue, le dimanche 15 novembre 2020. A cette occasion, la candidate tête liste aux législatives de SENS dans le Boulkiemdé, Blandine Ki, a expliqué aux militants que SENS se veut une force de proposition et d’action face à la « déception grandissante » de la classe politique actuelle. Pour ce faire, le mouvement dans sa démarche s’appuie sur des hommes et des femmes qui sont bien connus des populations à la base qui les désignent pour les représenter à l’Assemblée nationale. « Avec SENS, finie la période où les candidats, dans leurs gros véhicules, viennent demander les voix des populations et disparaissent une fois élus attendant la prochaine élection pour réapparaître », a-t-elle déclaré. La candidate a ensuite expliqué que depuis des décennies, tous les partis politiques disent placer les femmes et les jeunes au cœur de leurs programmes de société alors que ces deux couches demeurent aujourd’hui les plus défavorisées.
« SENS est venu pour inverser la tendance en donnant la chance aux femmes et aux jeunes d’aller siéger au Parlement pour mieux défendre leur cause », a-t-elle précisé. Le porte-parole de campagne du mouvement SENS, Me Angelin Poda, a indiqué qu’à l’issue du scrutin, tous les candidats élus vont signer une charte du député qui les oblige à retourner dans leurs bases chaque mois pour rendre compte ou pour recueillir des préoccupations. Les parlementaires élus sous la bannière de SENS devront également justifier leurs absences lors des séances plénières à l’Assemblée nationale. « Nous voulons des députés intègres, probes et réellement préoccupés par les problèmes liés aux conditions de vie de ceux qui les ont élus », a-t-il expliqué. Et l’avocat d’ajouter que les femmes et les jeunes représentent l’espoir du Burkina Faso et SENS s’engage à les faire accéder aux instances de décision.