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Elections couplées: le Mouvement SENS promet quatre lois pour faire face aux préoccupations des Burkinabè

Publié le lundi 16 novembre 2020  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso: Burkina Faso: Me Guy Hervé se lance officiellement en politique avec Le mouvement SENS pour «Servir et non se servir»
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Le mouvement «Servir et non se servir (SENS)» a promis samedi aux militants du quartier Tampouy de Ouagadougou, qu’en cas de victoire, il proposera quatre projets de lois à l’Assemblée nationale, pour faire face aux préoccupations des Burkinabè a-t-on constaté.

«Si le 22 novembre 2020, vous faites le bon choix et que nous sommes à l’Assemblée nationale, nous avons quatre projets de lois que nous allons mettre sur la table», a déclaré Abdoulaye Diallo, candidat tête de liste aux élections législatives du mouvement SENS/Kadiogo.

Diallo qui s’exprimait au cours d’un concert-meeting qui a connu la présence de plusieurs artistes burkinabè a indiqué que les quatre lois que proposent le mouvement concernent les domaines des marchés publics, l’immobilier, le respect des coutumes et des traditions et le financement des partis politiques .

Créé en août 2020, le mouvement SENS, selon M. Diallo, prévoit dans ses différents projets de lois, un quota pour les jeunes pour qu’ils puissent avoir des expériences nécessaires pour affronter les grands marchés.

Il compte également arrêter l’accaparement des terres par les sociétés immobilières, la non-reconnaissance des mariages religieux et coutumiers par l’Etat civil et recommande qu’une partie du financement des partis serve à la formation des jeunes et des femmes pour permettre leur participation active à la politique.

«Si les jeunes sont prêts à cela il leur reste une chose à faire le 22 novembre. Nous allons vous demander d’aller voter c’est là que doit commencer la révolution dans les urnes», a appelé M. Diallo.

De son avis les jeunes occupent 70% de la population. De ce fait, ils doivent saisir cette chance que le mouvement SENS leur offre.

Le porte-parole du mouvement SENS, Me Angelin Poda est revenu sur la nécessité de créer leur mouvement. C’est pourquoi, explique-t-il, «nous avons vu que le Burkina Faso n’était pas celui dont nous rêvons. Nous nous sommes dit, est ce qu’il faut s’asseoir et critiquer. Nous avons beaucoup critiqué et après la critique il faut l’action».

«Nous venons vers vous pour communier avec vous, pour demander les problèmes que vous avez et nous allons les prendre pour essayer de les résoudre», a assuré Me Poda aux militants à l’occasion de ce concert-meeting qui a réuni des artistes comme Tiness, Mister Melo, Daisy Bofola.

Agence d’information du Burkina
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