Le bilan de l’embuscade contre l’armée burkinabè mercredi, sur l’axe Tinakof-Beldiabe, dans la province de l’Oudalan (Sahel), est passé de sept (7) à quatorze (14) morts, a-t-on appris dans un communiqué du gouvernement à la télévision jeudi.
Alors qu’on pensait avoir une campagne électorale apaisée au Burkina, les hommes sans foi ni loi recommencent à faire parler d’eux. Depuis le début de la campagne, le 31 octobre dernier, trois attaques ont été enregistrées. La plus sanglante est celle perpétrée mercredi dans l’Oudalan et qui a coûté la vie à 14 militaires. "Une unité du détachement militaire de Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan, région du Sahel est tombée mercredi dans une embuscade tendue par un groupe de terroristes faisant 14 morts et 8 blessés dont trois graves", a indiqué jeudi soir le ministre de la Communication, Remis Dandjinou, dans un communiqué.
Selon la même source, les forces de défense et de sécurité ont engagé des opérations de ratissage pour traquer les auteurs de ladite attaque.
Dans un tweet, le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, demande de porter les soldats en prière. « Je demande à l’ensemble de mes compatriotes de porter en prières toutes les victimes du terrorisme, et en particulier nos vaillants fils engagés sur le front. Pensées pieuses pour nos soldats tombés à Tin-Akoff ».