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Eddie Komboïgo à Dédougou: “Ils ont peur de mettre des militaires dans leur gouvernement,… les militaires ne sont pas des montres,…ce sont nos frères”

Publié le jeudi 12 novembre 2020  |  netafrique.net
Eddie
© Autre presse par DR
Eddie Komboïgo, 47 ans, le nouveau président du parti de Blaise Compaoré, le 10 mai 2015 lors du congrès du CDP.
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Eddie Komboïgo, candidat à la présidentielle du 22 novembre prochain, s’entretient dans la matinée de ce mardi 10 novembre 2020, avec les populations de Dédougou, province du Mouhoun. Avec elles, il décide de parler sécurité. Il invite le candidat Roch Marc Christian Kaboré, à un débat sur la question sécuritaire.

C’est avec un béret que le candidat de l’ancien parti au pouvoir, apparaît à la place des martyrs de la cité du Bankuy. ‘’ Je porte le béret, pour porter le deuil des militaires, des veuves et des orphelins ‘’ signale Eddie Komboïgo. À en croire le candidat, 1 655 villages ne participeront pas aux élections, à cause de l’insécurité.

Toujours selon lui, cette guerre se justifie par l’incapacité des dirigeants actuels de diriger le pays. ‘’Quelle honte de ne pas connaître celui qui vous attaque ‘’ martèle Eddie. Il soutient que l’arrivée des dirigeants actuels, ils n’ont fait que diviser l’armée. Côté policiers, il compte mettre à leur disposition des bâtiments et du matériel afin de mieux travailler : « Vous prônez que les hommes aillent se battre, mais une armée mal équipée. Des militaires auraient pu être utilises ailleurs comme le Président Blaise Compaoré́ a su le faire dans la production, dans l’organisation économique, administrative. Et il n’y a pas un corps plus organisé que les militaires. Il n’y a pas d’homme plus intelligent et plus structuré que les militaires. Malheureusement depuis leur arrivée ils n’ont fait que diviser les militaires. J’ai fait le tour des communes rurales, j’ai vu la police. Ils n’ont même pas de bâtiments, pas d’ordinateurs… comment voulez-vous qu’ils fassent les documents administratifs pour nos populations? Des commissariats qui n’ont pas d’électricité́, ce n’est pas un souci pour vous ? Je veux dire aux policiers que je mettrai fin à tout cela. Vous serez réhabilites »

Eddie insiste sur le fait, que Roch en qualité de ministre de la sécurité a échoué, ainsi que son ami et successeur. « Nous savons comment le budget du ministère est doté́. Ces fonds ont été́ détournés pour aller construire des maisons ailleurs et boire le champagne. C’est triste. Trois fois de suite nous avons changé de ministre de la défense. Roch lui-même a été́ ministre de la défense de ce pays. Il a échoué́. Il a mis son ami Bouda qui a échoué́, il a mis un troisième encore, un journaliste devenu subitement président d’une Assemblées nationale et de députés non élus. Il a également échoué́. Que voulez-vous ? Ils n’ont pas compris l’organisation de l’armée. Ils ont peur de mettre des militaires dans leur gouvernement. Avec Eddie Komboïgo, les militaires auront leur place dans le gouvernement. Les militaires ne sont pas des montres. Les militaires ce sont nos frères »

Eddie lance cet appel aux hommes de tenue ‘’s’il y a un militaire qui veut un changement, c’est Eddie Komboïgo ‘’. Enfin, le prince de Yako lance un défie à Roch Marc Christian Kaboré ‘’s’il est digne fils de ce pays, qu’il vienne pour un débat tête à tête avec moi sur la sécurité ‘’.

Dédougou est le fief du ministre Stanislas Ouaro. Selon Eddie, le ministre a beaucoup de théorie, mais pas de pratique, car comment peut-on mettre une université à Dédougou sans un laboratoire ? L’enseignement général n’est plus adapté et il compte mettre un lycée technique dans cette ville. Pour les femmes, il va leur accorder des microcrédits s’il arrive à Kosyam.

Arsène Bongnessan Yé, ancien président de l’Assemblée Nationale, présent à cette rencontre, invite les militants à ne pas continuer à vivre dans ces conditions, c’est pourquoi il demande aux militants de mettre’’ hors d’état de nuire les malfrats qui nous dirigent ‘’. Après Dédougou, la caravane se rend à Toucan, province du Sourou et à Toma dans le Nayala. Là il a parlé toujours de sécurité et de désenclavement.

Jean Narcisse KOUDOU
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