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Transformation artisanale du coton : Un nouveau projet pour renforcer les capacités de 2000 artisans

Publié le mercredi 11 novembre 2020  |  Sidwaya
Harouna
© Autre presse par DR
Harouna Kaboré (Ministre Burkinabé du Commerce, de l`Industrie et de l`Artisanat)
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Le ministre en charge de l’artisanat a officiellement lancé, le vendredi 6 novembre 2020, à Bobo-Dioulasso, les activités du projet de : « Renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans burkinabè par la mise en place d’un Centre national d’appui à la transformation artisanale du Coton (CNATAC) ».

«Le coton est la principale culture de rente au Burkina Faso et sa production est assurée par plus de 300 000 producteurs et la filière fait vivre des millions de personnes », a affirmé le ministre en charge de l’artisanat, Harouna Kaboré. Cependant, le niveau de transformation de cette matière première est faible. La quasi-totalité du coton est exportée sous forme de fibres.

Malheureusement à peine 2% de la fibre est transformée, a-t-il déploré, privant ainsi l’économie nationale de la plus-value qu’aurait pu générer des activités de transformation plus significatives. Afin d’inverser cette tendance, le ministre en charge de l’artisanat a officiellement lancé le vendredi 6 novembre 2020, à Bobo-Dioulasso, les activités du projet de «Renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans burkinabè par la mise en place d’un Centre national d’appui à la transformation artisanale du Coton (CNATAC) ».

D’un coût global de 3 milliards 571 millions 784 mille 196 FCFA, le projet CNATAC sera exécuté sur une période de trois ans. Depuis la signature de la convention le 14 décembre 2018, des actions ont été entreprises en vue du démarrage des activités du projet, foi du ministre. Ce projet qui a une envergure nationale est basé à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.

Selon le ministre en charge de l’artisanat, Harouna Kaboré, le CNATAC permettra, à terme, de former et de renforcer les capacités techniques et entrepreneuriales de plus de 2000 bénéficiaires, dans les métiers du tissage, de la teinture, du batik, de la confection et de la maintenance dans les treize régions du Burkina Faso. Pour sa mise en œuvre, le projet s’appuiera sur les «solides » expériences et expertises de certaines structures.

Il s’agit de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso pour coordonner le volet formation technique, la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso pour le volet formation à l’entrepreneuriat et l’agence de financement des Petites et Moyennes entreprises pour le volet financement des artisans. Le choix de recourir à ces structures, a-t-il souligné, se justifie par la nécessité de prendre en compte le volet durabilité du projet.

Cela, afin qu’après la clôture du projet les actions en faveur des artisans puissent se poursuivre. Poursuivant, le ministre a déclaré que les exigences de la mondialisation imposent aux artisans, la nécessité d’être compétitifs. Toute chose qui les contraint à moderniser leurs outils de production tout en préservant leurs savoir-faire traditionnels, a soutenu le ministre Harouna Kaboré.

Ce projet est le fruit d’un partenariat du gouvernement burkinabè et le bureau de coopération italienne. Le ministre a traduit sa reconnaissance à la République d’Italie, pour cette initiative qui permet d’apporter une réponse concrète et innovante à la problématique du renforcement des capacités des acteurs de la filière textile. Les artisans, pour leur part, ont salué la mise en œuvre du projet.

Au nom des artisans, Souro Sanou a traduit toute sa reconnaissance au gouvernement burkinabè et à la coopération italienne pour cette initiative, qui, selon lui, leur permettra de professionnaliser leurs entreprises et de transformer davantage le coton burkinabè.

Boudayinga J-M THIENON
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