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Lutte contre la corruption : Le REN-LAC outille des acteurs dans le Gourma

Publié le lundi 9 novembre 2020  |  AIB
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Les élus locaux, le personnel de la mairie de Fada N’Gourma, la police municipale et des acteurs la société civile ont été outillés du 19 au 21 octobre 2020, dans la lutte contre la corruption par le Réseau National de Lutte Contre la Corruption (REN-LAC).

Les derniers rapports du REN-LAC révèlent que la corruption a pris de l’ampleur dans les sphères socio-économiques au Burkina Faso.

Selon les statistiques, 75,6% de la population ont perçu la corruption en 2019 contre 65% en 2018. Ce fléau est plus remarquable dans la passation de marchés publics, dans l’établissement des actes d’Etat civil, dans la gestion du foncier et la réglementation de la circulation routière.

Au regard de l’ampleur de la corruption le REN-LAC a décidé du lancement d’un projet de mise en place de système d’informations anti-corruption qui va se matérialiser par la mise en place d’un cadre de suivi Citoyen dans les collectivités Territoriales (CSC-CT).

Du 19 au 21 octobre 2020, les participants de Fada N’Gourma ont suivi avec intérêt la définition du concept de corruption, ses causes, ses conséquences et ses manifestations. Ils ont également été outillés sur le dispositif juridique de lutte contre la corruption et sur les activités du projet du CSC-CT.

Selon la chargée de plaidoyer et de lobbying du REN-LAC Bissyandé Désirée Flore Somda, le cadre de suivi citoyen dans les collectivités territoriales est une exigence de la Charte de l’Union africaine qui fait une bonne place à la population dans la gestion et le suivi des affaires publiques pour une gouvernance responsable.

Elle estime qu’on peut venir à bout de ce mal qui gangrène la société si la population s’approprie la culture du refus.

Emmanuel Ouoba de l’Association Burkinabé d’Assistance et de Secours Populaire (ABASEP) salue cette formation et pense qu’on peut atténuer considérablement la corruption en conscientisant la population.

Il souhaite que des telles formations puissent se multiplier afin d’atteindre une grande majorité de la population ; chose qui permettra au Burkina Faso d’embrasser les rails du développement.

Cet atelier de formation a été financé par la coopération allemande par le truchement du FICOD.

Agence d’information du Burkina
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