Au Burkina Faso, est considéré comme pauvre, toute personne active qui n’a pas 1 dollar, c’est-à-dire 500 FCFA par jour.
En effet, selon des informations fournies par l’institution Free Afrik de Ouagadougou, 47% des pauvres au Burkina vivent en milieu rural. Par contre dans les villes, ce taux se situe à 13%. Ce qui provoque forcément des déplacements de populations, d’où l’exode rural pour une quête de mieux –être dans des agglomérations attractives. Il faut ainsi noter, que ces déplacements de populations, de la campagne vers les villes, ne sont pas sans conséquences. Cela contribue à grossir à nouveau le taux de chômage, déjà élevé en ville. Il faudrait donc que le gouvernement burkinabè, pense à développer les campagnes par des investissements générateurs d’emplois et de revenus. Il sied d’instaurer également, des mécanismes de transformation des produits agroalimentaires sur place et donner les moyens aux villageois de pratiquer l’agriculture dans de bonnes conditions de travail, à travers la mécanisation, en lieu et place des outils aratoires archaïques comme la daba, qui ne permet pas une culture extensive à fort rendement. Des efforts sont faits en matière de mécanisation agricole, mais cela demeure une goutte d’eau dans la mer, d’où la nécessité de renforcer ces efforts gouvernementaux et d’ONG au Burkina Faso.