«Nous pensons que la solution militaire à elle seule ne pourra jamais faire revenir la paix. En effet ce n’est pas une guerre conventionnelle.
Dans les guerres conventionnelles on n’a des armés opposées qui s’affrontent par des tirs d’artilleries, par des actions de commandos.
Mais ici c’est ce n’est le cas. On ne peut pas trouver assez de Forces de défense et de sécurité pour être derrière chaque personne.
En plus l’histoire est là pour nous enseigner. La guerre d’Afghanistan ne date pas d’aujourd’hui.
On ne peut pas gagner cette guerre asymétrique uniquement sur le plan militaire.
Si l’Armée américaine la plus puissante au monde a échoué face aux Talibans au point qu’arrive l’obligation de s’asseoir avec eux pour discuter, cela montre bien qu’on ne pourra pas exclure le dialogue avec les groupes armés au Sahel.
Maintenant il y a tri à faire. D’abord il faut qu’on sache qui est qui ? Est-ce que les gens se battent parce qu’ils ont un projet de société même si on n’est pas d’accord ? Ou bien les gens se battent parce qu’ils veulent un espace pour faire du trafic ? Notre pays dans le passé récent a été intermédiaire ou médiateur dans la crise malienne, entre un Etat central et des groupes armés qui ont des revendications territoriales.
La question du dialogue est incontournable. C’est une question évidemment politique. Donc si on fait d’abord le tri, cela nous permet de voir avec qui discuter et sur quoi discuter », a soutenu, le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) à la présidentielle du 22 novembre prochain, Zéphirin Diabré, ce jeudi 5 novembre lors de la présentation de son projet de société intitulé « Un nouveau départ pour sauver le Burkina Faso ».
Radars Info Burkina