Le candidat du Soleil d’avenir à l’élection présidentielle, Pr Abdoulaye Soma, est allé à la conquête de l’électorat de l’Est, le mercredi 4 novembre 2020 à Fada N’Gourma. Face aux commerçants du marché central de la ville, il leur a expliqué sa vision pour le Burkina Faso.
Dans le cadre des élections couplées, présidentielle et législatives de 2020, le parti du Soleil d’avenir a opté pour la campagne de proximité. Cette stratégie, de l’avis du premier responsable du parti et candidat à la présidentielle du 22 novembre, Pr Abdoulaye Soma, semble être la meilleure parce qu’elle l’oblige à aller au contact des populations pour leur expliquer le contenu de son programme et solliciter leurs suffrages. « Ça permet d’établir un contact direct et de confiance avec le peuple », a-t-il justifié.
Pour lui, sa stratégie diffère des meetings accompagnés de distribution d’argent
« qui ne valorisent pas l’humain, mais plutôt la richesse ». Arrivé au grand marché de Fada N’Gourma, le 4 novembre 2020, au crépuscule, celui qui se présente comme le plus jeune candidat à briguer la magistrature suprême a pu converser avec des commerçants. Entre distribution de prospectus et salutations d’usage, Pr Soma a appelé ses interlocuteurs à voter utile pour le changement « réel ». Interpellé sur la situation d’insécurité qui prévaut dans la région de l’Est, le candidat du Soleil d’avenir a indiqué que ce volet est inscrit en priorité dans son programme politique.
Pour lui, l’éradication de l’insécurité passe par deux mesures, notamment la réconciliation nationale et la dotation conséquente des Forces de défense et de sécurité (FDS) en ressources humaines. Convaincu qu’une grande partie de l’insécurité trouve son fondement dans les sentiments de frustration, de stigmatisation ou d’exclusion vécus par nombre de personnes, Pr Soma a promis d’attaquer le mal par la racine en réglant d’abord la question de la réconciliation.
Et cela, à l’entendre, passe par le triptyque Vérité-Réparation-Réconciliation. « Dans ce schéma, je vais ouvrir une période où tous ceux qui ont causé du tort à quelqu’un dans la gestion des affaires publiques au Burkina viendront dire la vérité », a-t-il annoncé, avant de prévenir que celui qui ne sera pas sincère ira en prison à vie.
Par rapport au renforcement de capacités des FDS, le prétendant au palais de Kosyam compte activer le service militaire obligatoire pour les jeunes de 18 à 35 ans.
« Victoire assurée » à Fada