Le Soleil d’avenir du Professeur Abdoulaye Soma a lancé sa campagne pour les élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 au marché du 10-Yaar de Ouagadougou. Pendant 1h30mn d’horloge, il a livré son message « d’espoir » et de « changement réel » aux commerçants.
Il est 9h 12mn au marché du 10-Yaar du quartier Nonsin de Ouagadougou. Le président du parti Soleil d’avenir, Pr Abdoulaye Soma et son staff arrivent sur les lieux. Aussitôt arrivés, le Président Soma et ses camarades vont à la rencontre des commerçants dudit marché pour porter le « message de changement » du parti et solliciter leurs voix pour les élections législatives et présidentielle du 22 novembre 2020. Poignées de main, distributions des spécimens de bulletins du parti, échanges directs sur le projet de société du parti, consignes de vote, le tout dans une ambiance décontractée.
Le Soleil d’avenir vient ainsi de lancer sa course pour le fauteuil présidentiel et la députation dans le Kadiogo, à travers sa « stratégie de compagne de proximité ». « La meilleure façon de faire la campagne pour le changement, est d’aller vers les gens et non les convoyer dans un meeting pour leur distribuer des billets de 1000 FCFA. Quand on fait cela, on donne l’impression d’avoir acheté les gens. Une fois au pouvoir, on ne s’occupera plus de ceux dont on a acheté les voix. C’est ce qui se fait depuis 40 ans et que je veux changer », martèle le candidat à la présidentielle pour la première fois, Abdoulaye Soma.
Ainsi, lui et ses hommes investissent le marché du 10-Yaar pour séduire et convaincre l’électorat à porter son choix sur le Soleil d’avenir.
….et les commerçants de 10-Yaar.
Devant leurs commerces ou dans les allées du marché, hommes, femmes, jeunes, vieux, sont abordés, individuellement ou par groupe de trois, quatre et plus, par l’équipe de campagne pendant une heure et demie. Chacun y va de ses arguments. « Je suis le plus jeune des 13 candidats à l’élection présidentielle, le candidat de la jeunesse. Il faut un changement de génération de ceux qui dirigent. Que ce soient les acteurs de l’opposition ou de la majorité, ils sont là depuis 40 ans. Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais ce n’est pas assez. Il est temps qu’ils cèdent la place pour une nouvelle gouvernance », lance le président Soma, à un groupe de jeunes commerçants.
A ceux qui lui disent de leur donner de l’argent, l’universitaire leur oppose cet argumentaire : « Si on veut changer la gouvernance au Burkina Faso, il faut changer la manière de conquérir le pouvoir. C’est pourquoi, nous ne voulons pas corrompre les gens pour qu’il nous vote », avance-t-il.
Pour lui, il est le candidat capable d’apporter le changement réel à travers son projet de société « Révolutionner le Burkina Faso ». La bourse à tous les élèves et étudiants du CP1 au Doctorat, la création de 50 mille emplois en cinq ans, la mise en place d’un champ de 1000 ha dans chaque province pour assurer l’autosuffisance alimentaire, une allocation sociale mensuelle de 30 mille FCFA pour les cinq mille personnes les plus âgées, font partie des 15 mesures-phares de son offre politique.
« Autre élément, j’ai le profil idéal pour réconcilier les Burkinabè et gérer la question sécuritaire. Il faut quelqu’un de neutre, de neuf comme moi pour engager un projet intègre de réconciliation. La classe politique actuelle ne peut pas le faire. Elle constitue une partie du problème », soutient-il.
Après avoir écouté le candidat Soma, le commerçant Mohamed Koanda a un seul souhait : qu’il traduise en actes son discours de changement s’il est élu président du Faso. « Nous sommes fatigués de prendre les 1000 F des politiciens. Maintenant, nous voulons un changement réel », lance une dame.