Au Burkina Faso, leaders politiques et acteurs de la société civile semblent résolus à éloigner de leur pays le spectre des violences électorales qui font rage dans des États voisins. À cet effet, un pacte de bonne conduite a été signé par les 13 candidats à la présidentielle du 22 novembre.
L’Afrique de l’Ouest traverse une période critique. Guinée, Niger, Ghana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire… autant de pays où les citoyens sont appelés aux urnes en cette fin d’année 2020 pour élire leur Président à l’occasion de scrutins aux enjeux majeurs et qui font figure de tests grandeur nature pour un continent où la question de l’alternance démocratique est plus prégnante que partout ailleurs dans le monde.
En Côte d’Ivoire et en Guinée, les violences électorales –sur fond de rejet de la candidature de Présidents sortants briguant un troisième mandat controversé– ont déjà fait une centaine de morts, et la situation est encore loin de s’apaiser.
Au Burkina Faso, où le Président Roch Marc Christian Kaboré est en lice pour un second mandat, on observe avec inquiétude les événements dans les deux pays suscités, avec l’intention clairement affichée d’en tirer des leçons et de ne pas tomber le piège de la violence.... suite de l'article sur Autre presse