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Élections du 22 novembre prochain au Burkina Faso : Le Chef de fil de l’Opposition, Zephirin Diabré émet des réserves sur « le pacte de bonne conduite »

Publié le mardi 27 octobre 2020  |  Netafrique.net
Investiture
© aOuaga.com par A.O
Investiture du président de l`Upci, Zephirin Diabré, pour la présidentielle de novembre 2020
Ouagadougou, le 25 juillet 2020. L`UPC, à la fin de son congrès, à choisi et investi Zephirin DIABRE, chef du parti et chef de fil de l’opposition comme candidat pour les élection de novembre 2020.
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L’ensemble de la classe politique Burkinabè, les acteurs de la société civile et les hommes de médias ont paraphé, ce lundi 26 octobre, « le pacte de bonne conduite » en vue des élections apaisées du 22 novembre 2020. Bien qu’ayant signé ce pacte, le chef de fil de l’Opposition Zéphirin DIABRÉ reste dubitatif sur certaines pratiques qui, selon lui ne garantissent pas la transparence dans le processus électoral.
Lisons plutôt !
Il s’agit d’un engagement dans le cadre du code de bonne conduite à se confiner dans de bonnes règles de conduite et à éviter tout autre comportement qui puisse être de nature à entacher le caractère apaisé de ces élections. C’est dans cet esprit que l’Opposition l’a signé. Ce n’est pas une nouveauté car l’opposition burkinabè a toujours été républicaine et elle a toujours inscrit son action dans le cadre des lois de la République qu’elle a toujours respectés .
C’est une bonne chose peut-être qu’on ait signé ce pacte. Le drame est que la pratique politique sur le terrain amène parfois des paramètres qui ne sont pas punis par le pacte. Ce pacte met l’accent essentiellement sur le langage et les comportements, mais il y a des comportements qu’on voit actuellement sur le terrain qui nous pose problème et qui ne semblent pas être pris en compte.
Quand on voit tout ce qu’il y a comme opération de corruption électorale où on prend des cartes d’électeurs des femmes et qu’on leur promet de l’argent, dans quel cadre est-ce que cela entre ? Quel est le cadre qui nous permet de nous assurer que cela n’est pas pris en compte ?
En somme, c’est bien que nous ayons signé ce pacte mais cela ne résout pas l’ensemble des questions qui peuvent entacher le caractère transparent des élections. Il faudrait qu’on ait une réflexion beaucoup plus approfondie que toutes les pratiques malsaines de nature à polluer le climat démocratique en cas d’élections soient prises en compte dans des engagements comme celui-là.
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