Au Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a fait le bilan de cinq ans passées à la tête du pays : lutte contre le terrorisme, Covid-19 et ses conséquences, G5 Sahel, conflits sociaux, etc. Le 15 octobre dernier sur les antennes de RFI, il annonçait qu’il n’avait pas refusé la main tendue de l’ex-président Blaise Compaoré. Plusieurs responsables politiques de l’opposition avaient qualifié cette sortie de promesse électorale visant à attirer les partisans des exilés notamment Blaise Compaoré. Le chef de l’État a rejeté ces accusations.
Avec notre correspondant à Ouagadouou, Yaya Boudani
Sur la réconciliation nationale, Roch Marc Christian Kaboré a clarifié ses propos tenus sur RFI et France 24 suite aux critiques de plusieurs responsables politiques de l’opposition, qui qualifiaient ses propos de propagande électoraliste. « Nous n’avons jamais interdit à quelqu’un de rentrer au Burkina Faso », a-t-il répété trois fois face aux journalistes. Mais tous ceux qui ont des dossiers en justice seront jugés à leur retour, poursuit-il.
Pour le président Kaboré, les modalités du processus de réconciliation seront décidées au cours d’une rencontre nationale au premier semestre de 2021 s’il est réélu. Et cette rencontre va réunir toutes composantes de la société burkinabè.... suite de l'article sur RFI