Le Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé ce mercredi 21 octobre 2020, la cérémonie d’ouverture d’un forum national sur le processus électoral. Organisé par le ministère en charge de l’Administration territoriale, avec l’accompagnement du système des Nations Unies au Burkina Faso, ce forum se veut un cadre de dialogue et de concertation entre tous les acteurs impliqués dans le processus et qui doit aboutir à des élections libres, transparentes et apaisées, avec des résultats acceptés de tous.
Le ministère en charge de l’Administration territoriale en organisant ce 21 octobre 2020 un forum national sur le processus électoral en cours dans notre pays, vise un objectif : œuvrer à ce que tous les acteurs impliqués dans ce processus, parlent le même langage pour qu’au soir du 22 novembre 2020, la démocratie burkinabè triomphe, avec des résultats incontestables.
A cette rencontre, ils étaient tous représentés: acteurs étatiques en charge des élections, la CENI, les partis et formations politiques à travers des représentants des candidats, les organisations de la société civile…
Pour le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo, le thème du forum « rôle et responsabilité des acteurs politiques et sociaux pour des élections législatives et présidentielle apaisées » est d’actualité. En effet, il touche selon lui, l’ensemble des composantes de notre nation, si bien qu’un cadre de concertation pour des élections apaisées s’avère nécessaire, surtout dans un contexte national marqué par le terrorisme.
Prendre le maximum de garanties pour minimiser les dérapages qui peuvent naitre du scrutin du 22 novembre prochain, c’est aussi l’ambition des acteurs de la société civile dont l’une des missions est d’œuvrer pour une post élection sans crise, et qui maintient la cohésion sociale et l’unité nationale. C’est pourquoi, son représentant Jonas Hien, a adressé un message à chaque groupe d’acteurs.
Au candidat sortant par exemple, il dira qu’ « en tant que détenteur déjà du pouvoir, votre défi est de reconquérir la confiance du peuple, afin de le conserver…vos discours, gestes et propos doivent donc être bien mesurés et appeler toutes celles et tous ceux qui vous soutiennent, à en faire de même, en tout temps et en tous lieux, durant toute la campagne et après les élections ».
A l’adresse des autres candidats à la présidentielle et aux législatives, Jonas Hien leur dira que « vos discours, gestes et propos doivent être bien construits, respectueux de l’adversaire politique et appeler également toutes celles et tous ceux qui vous soutiennent, à en faire de même… ». Pour la société civile, tous les acteurs doivent faire leur ce slogan : « la violence électorale ne nous ressemble pas et donc ne passera pas par nous ».
Le système des Nations accompagne le processus électoral burkinabè. Sa représentante résidente Metsi Makhetha a salué la tenue de ce forum qui devrait permettre de renforcer la confiance entre les différents acteurs, car les élections du 22 novembre 2020 « sont essentielles à la stabilité de la région et des pays du Sahel en particulier ». Pour elle, le Burkina Faso doit se féliciter de la conduite exemplaire de son processus à date, qui favorise l’inclusion, le dialogue et le consensus, créant les conditions requises pour un scrutin apaisé, libre et transparent.
Le Chef du Gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré a salué l’organisation de ce forum national qui se tient exactement à 11 jours de l’ouverture de la campagne électorale et à 31 jours des élections. Pour lui, les moments électoraux qui ont jalonné l’histoire politique récente et lointaine du Burkina Faso, n’ont pas occasionné des troubles sociaux de nature à rompre durablement la paix à l’échelle nationale.
Ce constat, qui ne signifie nullement que les échéances concernées ont été exemptées de toutes tensions, peut s’expliquer non seulement par l’attitude pacifiste des acteurs impliqués, mais aussi et surtout par un contexte régional et national largement marqué par une relative paix sociale. Et aujourd’hui encore, c’est le même défi qui attend tous les acteurs engagés dans le processus électoral.
Christophe Joseph Marie Dabiré leur dira qu’il est « attendu de toutes et de tous, un engagement sans réserve pour garantir des élections transparentes, libres et équitables et qui se dérouleront dans le calme, sans intimidations ni violence ».