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Infrastructures sanitaires : Un hôpital ultramoderne de 500 lits pour Bobo-Dioulasso

Publié le mercredi 21 octobre 2020  |  Primature
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© Primature par A.O
Infrastructures sanitaires : un hôpital ultramoderne de 500 lits pour Bobo-Dioulasso et les régions environnantes
Mardi 20 octobre 2020, Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a posé la première pierre du deuxième Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la ville de Bobo-Dioulasso.
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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a posé la première pierre du deuxième Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de la ville de Bobo-Dioulasso, le mardi 20 octobre 2020. Fruit de la coopération sino-burkinabè, cet hôpital aura une capacité d’accueil de 500 lits et va renforcer l’offre de santé au bénéfice des populations de la ville de Sya, et même au-delà.

En plus de Souro Sanou, la ville de Bobo-Dioulasso aura ainsi son deuxième CHU de référence. En effet, après la polémique liée au choix du premier site devant abriter cet hôpital, notamment la forêt de Kua, un site consensuel a été trouvé. Il s’agit du village de Pala, situé à la sortie de Bobo-Dioulasso, vers Ouagadougou.

C’est en présence de la population sortie en grand nombre pour être témoin de l’événement que le Premier ministre Christophe Dabiré a procédé à la pose de la première pierre de cette nouvelle infrastructure sanitaire. Dun coût de 60 milliards de F CFA, la construction de cet hôpital est le fruit de la coopération sino-burkinabè.

L’infrastructure sera construite sur une superficie de 30 hectares, avec une capacité d’accueil de 500 lits. Elle comprend neuf zones de fonctionnalité, dont les services d’urgences, d’hospitalisation, le département de technologie médicale, l’administration, la zone pédagogique et les appartements pour les experts médicaux chinois. Une fois réalisé, cet hôpital moderne, doté de la technologie de pointe, sera capable de prendre en charge presque toutes les pathologies. Il vient ainsi contribuer à améliorer de manière significative, l’accès aux services de santé de qualité et accroître les infrastructures sanitaires.

Ce nouveau centre de santé ultramoderne est l’aboutissement d’un consensus tripartite Populations-Gouvernement-République populaire de Chine, et il va associer les facteurs d’accessibilité et de proximité à celui de la protection de l’environnement. Le nouvel hôpital sera aussi doté d’une section maladies infectieuses en vue de permettre une prise en charge rapide des patients, en cas d’épidémie.

Selon le Premier ministre, malgré les difficultés rencontrées pour l’aboutissement du projet, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a tenu à ce que cet hôpital soit construit à Bobo-Dioulasso, car il est convaincu que c’est un acte fort de reconnaissance en direction des populations de la région des Hauts-Bassins. « Nous pouvons dire que la mise en œuvre de la politique sanitaire que le président du Faso détermine pour notre peuple est plus que jamais en marche », a-t-il mentionné.

De l’avis du Chef du Gouvernement, trois éléments fondamentaux sont à retenir dans la pose de la première pierre du deuxième CHU de la ville de Sya.

Le premier élément, à son avis, c’est la concrétisation d’une vision, celle des relations de coopération entre deux peuples, le peuple burkinabè et le peuple de la République populaire de Chine, ainsi que la fraternité entre deux hommes, le président du Faso et son homologue chinois, Xi Jinping.

« En posant cette première pierre, nous concrétisons une vision, parce que le choix de travailler avec la République populaire de Chine est stratégique », a-t-il souligné.

Le deuxième élément qui a retenu son attention, c’est la concrétisation de la détermination du président du Faso qui a maintenu le cap de voir se construire cet hôpital dans la capitale de la région des Hauts-Bassins et nulle part ailleurs.

Puis, il a mentionné, tertio, l’obstination des techniciens chinois et burkinabè à faire en sorte que ce projet soit une réalité, en cherchant des alternatives à la résolution des problèmes qui se posaient. Aussi leur a-t-il rendu hommage tout comme les différents ministres qui se sont impliqués pour que le projet prenne corps. « Nous espérons, Dieu voulant, que dans quelques mois nous reviendrons pour inaugurer ce joyau qui va contribuer à soulager les populations de notre pays de manière globale, car ce sera un hôpital de référence qui fera la concurrence à d’autres hôpitaux de la sous-région », a soutenu M. Dabiré.

La ministre de la Santé, Claudine Lougué, s’est réjouie de la concrétisation de ce projet qui offrira aux populations burkinabè un joyau d’envergure nationale et d’un très haut niveau. Ce Chu, a-t-elle fait noter, profitera non seulement à la région des Hauts-Bassins, mais aussi aux régions environnantes et aux pays limitrophes, comme le Ghana et la Côte d’Ivoire.

L’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Li Jian, a remercié le Premier ministre pour « sa respectueuse présence » à la pose de la première pierre. Cela témoigne, a-t-il dit, non seulement son attachement à la santé des populations, mais aussi aux liens d’amitié et de coopération qui unissent les peuples burkinabè et chinois. Et le diplomate de poursuivre : « Ce CHU est le premier don de grand envergure du peuple chinois aux amis burkinabè, après la reprise de nos relations diplomatiques. Le gouvernement chinois l’a promis, le gouvernement chinois le fera. La Chine respectera toujours ses engagements. Je souhaite que les populations soit au cœur de la réalisation de ce projet, tout comme elles sont au cœur de nos préoccupations. Dans les relations de coopération entre la Chine et le Burkina Faso, la population et sa santé se trouvent au cœur de nos préoccupations et de nos actions ».

En un peu plus de deux ans après la reprise de leur coopération, l’ambassadeur, salué par ailleurs, les réalisations concrètes effectuées par la Chine et le Burkina Faso. « Le chemin vers l’avenir radieux tant recherché par nos deux peuples est encore long, mais je reste convaincu que si on reste unis et soudés comme un seul homme, rien ni personne ne pourra empêcher nos deux pays de se développer et nos deux peuples de vivre dans la paix, la santé, la prospérité et la solidarité », a-t-il affirmé.
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