Le monde doit agir maintenant pour inverser la situation dans la région centrale du Sahel en Afrique, où les besoins humanitaires sont à un "point de rupture", a déclaré mardi le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d'une conférence de haut niveau.
Les agences de l'ONU signalent que les besoins dans la région frontalière entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont atteint des niveaux records en raison de la montée de la violence, de l'insécurité et maintenant de la pandémie de COVID-19.
"Nous devons inverser cette spirale descendante par un nouvel élan en faveur de la paix et de la réconciliation", a déclaré le chef de l'ONU dans un message vidéo à l'occasion de l'événement.
"Et nous devons faire de la place pour l'aide humanitaire vitale et les investissements dans le développement et les personnes", a-t-il ajouté.
La situation humanitaire globale dans la région s'est fortement détériorée au cours des deux dernières années, poussant quelque 7,4 millions de personnes à souffrir de la faim, tandis que près de 1,6 million ont été déplacées, selon des estimations onusiennes.