Selon un rapport de l’ONU, l’acceptation des violences conjugales contre les femmes est généralement plus élevée dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Océanie
Selon un rapport de l'ONU publié mardi, l'acceptation des violences conjugales contre les femmes est généralement plus élevée dans les pays d'Afrique, d'Asie et d'Océanie -à l'exception de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande- et plus faible dans les pays d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Europe.
"La violence entre partenaires intimes devient de moins en moins acceptable. Au cours de la période de huit ans allant de 2012 à 2019, l'acceptation par les femmes de la violence physique par leurs partenaires a diminué dans près de 75% des pays disposant de données sur les tendances", a indiqué le rapport "Femmes du monde 2020 : tendances et statistiques", qui a compilé 100 récits de données qui fournissent un aperçu de l'état de l'égalité des sexes dans le monde.
Selon le rapport, les hommes plus jeunes considèrent les violences physiques contre leur partenaire comme plus acceptables que les hommes plus âgés.
Bien que l'on puisse supposer que le fait de battre sa femme est plus largement justifié par les hommes que par les femmes, dans les 53 pays disposant de données sur les attitudes des femmes et des hommes, les taux d'acceptation déclarés ont en fait été plus faibles chez les hommes que chez les femmes dans 40 pays.
Produit par la Division des statistiques du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies, le rapport sur les femmes dans le monde est produit tous les cinq ans depuis 1990 et fournit les dernières données sur l'état de l'égalité des sexes dans le monde.