Le président Burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé un entretien exclusif à France 24 et RFI depuis Ouagadougou. Saluant la libération de quatre otages au Mali, le président a regretté une contrepartie "chère payée". Le chef d’État a, par ailleurs, affirmé ne pas refuser le dialogue avec l’ex-président Blaise Compaoré, envisageant toutefois "une réconciliation nationale" seulement après l’élection présidentielle. Le président Kaboré a aussi défendu son bilan, réfutant la moindre discrimination à l’égard des Peuls, ainsi que les accusations de massacre émises par HRW.
Dans un entretien exclusif à France 24 et RFI depuis le palais présidentiel à Ouagadougou, le président du Burkina Faso se réjouit de la libération des quatre otages au Mali, mais estime que "la contrepartie a été payée cher". Il ajoute ne pas avoir été informé "du tout" des négociations et appelle à poursuivre sans relâche la lutte contre le terrorisme.
Il annonce qu’une nouvelle attaque a eu lieu dans son pays, causant une vingtaine de morts.
S’il admet avoir été surpris par l’arrivée du terrorisme juste après son élection, il nie avoir sous-estimé la menace et affirme que la situation quoique "difficile", est désormais "bonne" sur le plan sécuritaire.... suite de l'article sur France 24
L’Entretien / Roch Marc Christian Kaboré : "Je ne refuse pas la main tendue de Blaise Compaoré" Publié le: 15/10/2020 |
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