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Commémoration du 15-Octobre Hommage au père de la Révolution

Publié le vendredi 16 octobre 2020  |  Sidwaya
33e
© Présidence par DR
33e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara : le président du Faso rend hommage à un « un digne fils »
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé ce jeudi 15 Octobre 2020 au Mémorial Thomas Sankara, à un dépôt de gerbe de fleurs en la mémoire du Père de la Révolution d’août 1983 et de ses 12 compagnons assassinés le 15 octobre 1987.
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A l’occasion du 33e anniversaire de l’assassinat du président Thomas Sankara, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a rendu un hommage au père de la Révolution burkinabè, à travers un dépôt de gerbe de fleurs au Mémorial qui porte son nom, le jeudi 15 octobre 2020 à Ouagadougou.

Cela fait 33 ans, que le Burkina Faso a perdu le père de la Révolution d’août 1983, Thomas Sankara. A l’occasion de la commémoration de cet anniversaire, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a salué la mémoire des victimes du coût d’Etat du 15 octobre 1987. A cet effet, une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs a été organisée, le 15 octobre 2020 sur le site de l’ancien site du Conseil de l’Entente où l’assassinat a eu lieu, à Ouagadougou. Le président Kaboré a indiqué que ce dépôt de gerbe de fleurs est un geste à la fois historique et symbolique. A l’entendre, il était normal de rendre hommage à ce digne fils qui a conduit le Burkina Faso durant quelques années. « En si peu de temps, ce qu’il a apporté comme bienfaits au niveau de notre pays a été plus que des années qu’ont fait des régimes au Burkina Faso », a confié le président Kaboré. Pour lui, Sankara a marqué l’histoire de son pays et de l’Afrique par sa conception de la véritable indépendance. Toute chose, a-t-il fait savoir, qui allie indépendance politique et économique dont l’absence constituerait un développement difficile pour les pays africains.
Cela se fait, a-t-il insisté, au prix du sacrifice individuel et collectif qu’il faut accepter pour faire avancer un pays. « Il est difficile d’effacer les traces des héros. On a beau faire, ils sont toujours présents dans l’esprit des peuples », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que Sankara n’est pas une propriété du Burkina Faso mais celle des peuples africains.

Le président Kaboré a félicité les responsables du Comité international du Mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) pour leur audace et leur détermination pour arriver à construire ce mémorial. « Il faut faire en sorte que ce mémorial soit un lieu d’information sur ses œuvres et sa philosophie », a dit le chef de l’Etat. A son avis, la période de la révolution a été un moment de mobilisation et de motivation malgré les erreurs.

Jour de gloire

Pour sa part, le Secrétaire général (SG) du CIM-TS, Luc Damiba, a salué la présence des autorités à cette cérémonie qui définit l’importance accordée à la mémoire du père de la Révolution d’août 1983. Cette implication, a-t-il poursuivi, a favorisé la transmission des archives françaises sur l’assassinat du président Sankara à la justice burkinabè. De plus, M. Damiba a apprécié l’acte de baptême de l’université Ouaga II qui porte désormais le nom : Université Thomas-Sankara. Une action, a-t-il dit, qui honore le pays des Hommes intègres. Selon lui, l’illustre disparu est « une personne qui demeure immortel ». Le SG du CM-TS a plaidé pour l’adoption de textes sur les héros nationaux et la mise à disposition de ressources pour le Mémorial.

Quant au maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, il a déclaré que le jour macabre est devenu un jour de gloire. Tout en saluant l’effort du président du Faso, il a soutenu que ce lieu où Thomas Sankara est tombé, est désormais un phare culturel pour sa ville à l’image d’autres dans le monde.

Achille ZIGANI
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