Près d’une centaine d’activités sont prévus pour animer l’année jubilaire de la paroisse Saint Jean XXIII de Ouagadougou. Douze commissions seront à pied d’œuvre du dimanche 11 octobre au 31 octobre 2021 pour l’organisation des festivités marquant les 50 ans de cette paroisse.
Le cardinal Paul Zoungrana – alors archevêque de Ouagadougou – de retour du Concile Vatican II, a voulu créer, en 1969, une paroisse destinée aux « Non-Africains », c’est-à-dire aux expatriés européens vivant dans la capitale burkinabè. C’était une époque où pratiquement toutes les paroisses célébraient les messes seulement en mooré, langue des Mossis, ethnie majoritaire dans cette partie du Burkina Faso.
La paroisse des nations
« À l’intention de ces Européens résidant à Ouagadougou, le cardinal Zoungrana avait créé une communauté dirigée par un aumônier ou un curé. Les messes se faisaient les samedis soir », explique le père Dominic Apée, qui a retracé, au cours d’une conférence de presse, mercredi 7 octobre, l’historique de la paroisse Saint Jean XXIII dont il est le curé.
En 1971, Mgr Jean Marie Untanni Compaoré a rebaptisé la paroisse Saint Jean XXIII et l’a destinée aux fidèles francophones. « Justement c’est pour cela que cette paroisse est devenue une paroisse des nations car aujourd’hui les catholiques viennent de tous les horizons de la ville. Toute la vie paroissiale s’anime en français », a ajouté le curé. Après avoir été gérée par quelques communautés religieuses, la paroisse a été confiée aux Missionnaires d’Afrique.