Insécurité au Sahel : le MPP se réjouit du retour de la police à Djibo

Publié le jeudi 1 octobre 2020 | aOuaga.com

© Autre presse par DR
Insécurité au Sahel : le MPP se réjouit du retour de la police à Djibo

Ce mercredi 29 septembre 2020, le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a animé une conférence de presse au siège du parti à Ouagadougou. Le parti au pouvoir s’est réjoui, lors de cette rencontre avec les hommes de médias, du retour de la police à Djibo, dans le Sahel, une région en proie au terrorisme.

La vie du parti, le bilan du mandat en cours, les élections de 2020 et la situation sécuritaire ont été les points développés par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Concernant le dernier point cité, le parti au pouvoir a salué la reprise en main par les forces de police à Djibo. Selon Simon Compaoré, le départ de la police a longtemps été regretté. C’est donc avec satisfaction que son parti prend acte de ce retour et félicite tous ceux qui ont pris des mesures pour réparer cette anomalie administrative. Dans la déclaration liminaire de l’ancien maire de Ouagadougou, il n’y a rien à reprocher au pouvoir en place, rien que des points positifs. Des déclarations qui intriguent les pisse-copies. Mais il y a une explication : « Il y a deux choses qu’il faut éviter : l’optimisme béant qui ne repose sur rien et le pessimisme ambiant qui détruit toute velléité de mobilisation de toutes les énergies. Nous avons voulons simplement dire que nous sommes sur la bonne trajectoire. Les résultats que nous avons enregistrés, sont bons à prendre et nous ne ferons pas la fine bouche. Nous devons signaler que c’est parce que ça bouge que les gens acceptent de retourner dans leur village d’origine ».

Ces derniers jours, le parti du Soleil levant a enregistré des démissions à Boussé dans le Kourwéogo, des défections que Simon qualifie comme le cours normal des choses. « Tout comme dans la vie il y a des morts et des naissances, au niveau des partis politiques, il y a des démissions et il y a des adhésions. Comme ce sont les démissions qui vous intéressent, depuis la création du MPP en 2014, nous avons enregistré 122 démissions. Mais ce qui est plus intéressant, nous avons enregistré 786 adhérents. Et c’est sans inclure les adhésions de masse».

Halima K.

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