Les fortes pluies qui se sont abattues sur le Burkina Faso début septembre ont causé 41 décès, 112 blessés et plus de 100 000 sinistrés. Dans la capitale, les quartiers périphériques, très vulnérables, ont payé le plus lourd tribut.
La saison des pluies touche à sa fin à Ouagadougou, au Burkina Faso, laissant derrière elle les stigmates de son passage : une ville détrempée, des habitations détruites, des voies qui demeurent difficiles d’accès. Dans le quartier Zone 1, à l’est de la capitale, Virginie Kaboré et ses frères ne peuvent que constater les dégâts.
Septembre a été particulièrement éprouvant. « Il a plu des jours entiers, sans interruption », explique la jeune femme. Pour la seule journée du samedi 5, 90 mm d’eau se sont déversés sur la ville. Le mur d’enceinte de la cour a été éventré. Dans sa chambre, les infiltrations d’eau ont percé la paroi. « Je ne dors plus ici, précise Virginie Kaboré. Quand il y a du vent, je sors. Tout cela va finir par tomber… »... suite de l'article sur Autre presse