Ils devaient partir quarante-cinq jours en immersion chez les militaires. S’initier au maniement des armes, au secourisme et suivre une classe de civisme.
L’affaire a tourné en miniscandale de la rentrée dans la presse burkinabée.
Le 9 août, lorsque les quelques 700 élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) à Ouagadougou montent dans des cars direction le camp militaire Ouezzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso, à 350 kilomètres de la capitale, il y a une pointe d’excitation dans l’air.