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Mali: l’ex-ministre de la Défense Bah N’Daw désigné président de transition

Publié le mardi 22 septembre 2020  |  RFI
Mali:
© Autre presse par DR
Mali: l`ex-ministre de la Défense Bah N’Daw désigné président de transition
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L'ex-ministre de la Défense Bah N’Daw a été désigné officiellement président de transition du Mali ce lundi à Bamako. La cérémonie de prestation de serment aura lieu le vendredi 25 septembre 2020.

Le Mali connaît enfin l'identité de son président et de son Premier ministre de transition. L'ex-ministre de la Défense, Bah N’Daw, a été désigné ce lundi à Bamako président de transition du Mali par un comité mis en place par la junte au pouvoir depuis le putsch du 18 août, a annoncé le chef de cette junte, le colonel Assimi Goïta, à la télévision nationale.

C’est donc un colonel major à la retraite qui dirigera cette transition au Mali. Le colonel et chef de la junte, Assimi Goïta, devient lui vice-président.

Le colonel major Bah N’Daw est né en 1950. Il a derrière lui une longue carrière au sein de l’armée de l’air. Et après avoir pris sa retraite, il avait exercé à partir de mai 2014 le poste de ministre de la Défense en remplacement de Soumeylou Boubèye Maïga.

Il a également déjà été autrefois aide de camp de Moussa Traoré, un poste duquel il avait démissionné.

« ni vote, ni débat »

Le nouveau président est censé officier comme chef de l'État pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. La cérémonie de prestation de serment aura lieu le vendredi 25 septembre 2020.

La nomination de Bah N’Daw a d'ailleurs été faite par la junte qui avait mis sur pied un collège qui devait être composé de 19 personnalités religieuses, politiques ou issues de la société civile, afin de désigner un président de consensus. Mais plusieurs sources au sein de ce collège qui s’est réuni ce lundi assurent qu’il n’y a finalement eu « ni vote, ni débat ».

« À l’arrivée des militaires, le communiqué qui allait être lu un peu plus tard à la télévision et dont vous venez d’entendre un extrait était déjà prêt », assure une source proche de l’imam Dicko. L’enjeu du huis-clos aurait donc été seulement de valider le document. Ce n’est pas la version donnée par la junte.
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