Ouagadougou, (AIB) – Les acteurs culturels ont présenté, vendredi à Ouagadougou, les résultats du 3e Rapport périodique quadriennal (RPQ) du Burkina relatif à la convention de 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, a constaté l’AIB.
«Les efforts déployés avec engagement et patriotisme, par l’équipe nationale chargée de l’élaboration de ce rapport quadriennal, ont permis au Burkina Faso de se réinscrire à bonne date, au nombre des Etats à jour de leurs engagements internationaux liés à la convention 2005 de l’Unesco», a déclaré le ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango.
Pour M. Sango, l’importance et la crédibilité du rapport dépendent de la participation active des représentants des parties prenantes à la mise en œuvre de la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles au Burkina.
Le ministre en charge de la culture s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’un atelier de validation du 3e rapport périodique quadriennal de la convention 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Abdoul Karim Sango a, par ailleurs, salué la participation des représentants régionaux à la validation du 3e rapport.
Selon le Directeur général (DG) du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), Michel Saba, le rapport a été rendu à l’Unesco pour permettre au Burkina de partager ses expériences sur les mesures politiques et initiatives prises au cours de ces quatre dernières années.
« Ce rapport doit être présenté au niveau des différentes structures, des partenaires techniques et financiers, au niveau des régions, d’où la présence de tous les représentants en charge de la culture des 13 régions du Burkina », a indiqué M. Saba.
A l’en croire, le rapport permettra au Burkina Faso de respecter un engagement international vis à vis de l’Unesco et que les Etats membres doivent rendre compte tous les quatre ans des différentes politiques prises pour promouvoir la culture.
«Ce rapport permet également de connaitre les efforts faits par les acteurs de la société civile et les acteurs culturels en matière de promotion de la culture burkinabè», a-t-il soutenu.
Ratifiée le 15 septembre 2006 par le Burkina, cette convention se veut être un instrument juridique et international qui prône la valorisation et la protection des expressions culturelles dans les pays signataires.