432 jeunes formés dans divers métiers et au patriotisme dans les centres de formation de Badala et de Loumbila, ont reçu vendredi leurs attestations, une étape importante dans leur insertion socioprofessionnelle.
La cérémonie de démobilisation marquant la fin des douze mois de formation des 432 ‘’appelés’’ du Service national pour le développement (SND), dans les centres de formation et de production de Badala (Boucle du Mouhoun, Nord-Ouest) et de Loumbila (Plateau-Central, Nord-Est de Ouagadougou), a eu lieu le vendredi 11 septembre 2020 à Badala.
La formation a concerné les métiers de la maçonnerie, de la mécanique cyclomoteur, de la menuiserie bois, de la menuiserie métallique, de l’électricité bâtiment et la sécurité privée, communément appelé «vigiles».
Selon le ministre de la Jeunesse Salifo Tiemtoré, des centres tels que ceux du SND, sont des exemples de résilience à la précarité, face au chômage et au sous-emploi des jeunes, surtout en milieu rural.
«Assister à la fin de formation de centaines de jeunes techniciens, nantis d’un savoir-faire, des jeunes qui, pour la plupart, avaient abandonné l’école classique, c’est encourager tous les acteurs qui œuvrent à leur offrir cette chance d’insertion socioprofessionnelle», a-t-il dit au nom du Premier ministre Christophe Dabiré.
Selon le porte-parole des 432 ‘’appelés’’, cette 71e promotion a été soumise aux épreuves de l’examen du Certificat de qualification professionnelle (CQP), avec un taux de succès de 100%.
Elle a également bénéficié d’une formation de base en discipline militaire de 30 jours, d’une formation civique et patriotique, des cours sur l’hygiène et le secourisme, sur les Infections sexuellement transmissibles et le VIH Sida, sur le Code de la route et sur la prévention et la sécurité routière.
Chaque appelé est reparti chez lui avec une attestation de fin de formation du SND, un diplôme de qualification professionnelle, un permis de conduire de catégorie C et un pécule déposé dans un compte bancaire et un savoir-faire « pour affronter leurs avenirs».
Le Service national populaire (SNP) devenu SND en 1993, a été institué au Burkina Faso en 1984 sous le régime révolutionnaire et était défini comme un service civique obligatoire pour tout Burkinabé âgé de 18 à 35 ans.
Il s’applique aujourd’hui pendant douze mois à des jeunes volontaires de 18 à 29 ans inclus. Les jeunes fonctionnaires de la même tranche d’années sont aussi soumis au SND, période durant laquelle ils touchent mensuellement un pécule en lieu et place d’un salaire.