L’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) a organisé, le vendredi 4 septembre 2020, en son sein à Loumbila, à la sortie Est de Ouagadougou, la sortie de la 5e promotion des élèves stagiaires.
L’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) a mis 179 agents au service de l’administration pénitentiaire burkinabè, le vendredi 4 septembre 2020, à Loumbila, sous le thème : « Sécurité et santé en matière pénitentiaire : rôle et place de la formation professionnelle ». Baptisée « Solidarité », cette 5e promotion, selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, René Bessolé Bagoro, effectue sa sortie officielle, dans un contexte où le Burkina Faso est confronté au terrorisme.
« En choisissant le nom « Solidarité », la présente promotion voudrait non seulement inviter tout le corps de l’administration pénitentiaire à travailler avec les autres corps, mais aussi les inviter à avoir une pensée particulière pour tous ceux qui sont au front, ceux qui sont tombés et ceux qui sont malades », a-t-il expliqué. Composée de 180 entrants au départ, a expliqué le Directeur général (DG) de l’ENGSP, l’inspecteur divisionnaire, Pascal Dabiré, la promotion a vu son effectif réduit lors de la formation par le décès d’un des stagiaires.
Loyauté et dévouement
Ces 139 assistants dont 35 femmes, 30 contrôleurs (une femme) et 10 inspecteurs ont suivi, selon Pascal Dabiré, « avec assiduité et dévouement » l’ensemble des exercices auxquels ils ont été soumis tout au long de la formation. Basée sur quatre domaines, cette formation, à en croire l’inspecteur divisionnaire, a abordé des thèmes comme la sécurité et la sûreté, le management de l’administration, le droit et les institutions, la criminalité et la réinsertion. « Ces trois catégories de personnels sont donc aptes à exercer respectivement les emplois d’exécution, d’application et d’administration », a rassuré le DG de l’ENGSP.
Tout comme ses camarades, le délégué de la 5e promotion, Alexis Paré, a exprimé sa joie à l’issue de sa formation. « Une chose est d’être admis et une autre est de pouvoir tenir jusqu’à la fin. Je sais ce qui m’attend déjà sur le terrain », a laissé entendre le délégué de la promotion. Le parrain de la promotion, le président du Conseil supérieur de la communication, Marcel Tankoano, a, pour sa part, indiqué que le travail de la GSP est spécifique.
« Les GSP sont appelés à s’occuper des gens qui sont privés de leur liberté. Ce sont des moments difficiles pour tout citoyen de voir ses libertés interrompues. D’où la nécessité pour le GSP de savoir les manipuler avec droiture et habileté », a estimé le parrain. Tout en se référant au slogan du corps de la GSP : « Loyauté, dévouement et amour pour la défense de la patrie », M. Tankoano a prodigué des conseils à ses filleuls avant de conclure qu’on ne vient pas à la GSP parce qu’on n’a pas autre choix, mais pour servir la nation.