Kadré Désiré Ouédraogo candidat du parti politique « Agir ensemble pour le Burkina Faso » à l’élection présidentielle de 2020 a été officiellement investi, au terme de son premier congrès ordinaire du parti, tenu, le dimanche 6 septembre 2020, à Bobo-Dioulasso, en présence des militants venus des 45 provinces du pays.
L’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo se lance officiellement pour la bataille dans la course au fauteuil présidentiel. En effet, Kadré Désiré Ouédraogo a été désigné et investi, le dimanche 6 septembre 2020, candidat du parti politique « Agir ensemble pour le Burkina Faso » à l’élection présidentielle de 2020, au terme du premier congrès ordinaire dudit parti. Le congrès ordinaire s’est tenu sur le thème : « Quel Burkina Faso léguer aux générations futures: défis et perspectives», à la Maison de la culture Mgr Anselme- Titianma-Sanon de Bobo-Dioulasso.
La priorité du parti sera d’engager de réconcilier les Burkinabè. L’ancien président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), propose aux Burkinabè un nouveau contrat social fondé sur trois piliers « indissociables » : la paix et la sécurité, l’égalité dans la transparence et enfin le développement pour la prospérité. Selon M. Ouédraogo, aucune nation ne peut se construire dans l’insécurité, la haine et la violence.
Ainsi, il entend donner une nouvelle approche à la résolution de la crise sécuritaire dans le pays. « Changer radicalement de stratégie et améliorer le dispositif militaire », a-t-il déclaré. A ce dispositif, il compte mettre en place un dispositif administratif et social dont le but sera de «travailler à la réconciliation, de lutter contre la marginalisation régionale, les déserts administratifs et de travailler à la déradicalisation des esprits». La politique doit être vecteur de paix et non de conflit, a-t-il laissé entendre.
Le soutien de certains partis
«Malheureusement, elle a endeuillé bon nombre de familles dans le pays », a souligné M. Ouédraogo, affirmant vouloir donner un «nouveau » visage au Burkina Faso. Le candidat du parti «Agir ensemble pour le Burkina Faso » à la magistrature suprême dit vouloir gouverner par l’exemple et remettre le mérite au cœur de l’administration.
D’après Kadré Désiré Ouédraogo, pour construire, il faut une base « saine ». Car, a-t-il soutenu, aucun pays ne peut réussir son développement dans l’exclusion et la marginalisation d’une partie de la population. Le parti «Agir ensemble pour le Burkina Faso » veut mettre tous les Burkinabè au travail afin de bâtir une économie «forte et structurée », bâtie sur des règles « claires et transparentes », foi de M. Ouédraogo.
Pour avoir la garde de la clé de Kosyam au soir du dimanche 22 novembre 2020, le candidat investi dit compter sur le soutien des militants de son parti. En dehors des militants de son parti, il a annoncé que certains partis politiques ont l’intention de soutenir sa candidature dès le premier tour. Selon Kadré Désiré Ouédraogo, le peuple aura dans quelques semaines l’opportunité de mettre un capitaine dans le navire Burkina. «Mais un capitaine qui saura utiliser les compétences de chacun pour le succès de toute l’équipe », a-t-il ajouté. Car, a-t-il poursuivi, un seul homme ne peut pas sauver le Burkina.
La solution pour un Burkina en paix n’est pas individuelle, elle est collective, a-t-il renchéri.
L’événement a connu la présence de l’ancien maire de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou, de l’ancien ministre de la Justice, Boureima Badini, Léonce Koné, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès et d’une délégation du parti venue de la Côte d’Ivoire. Des partis politiques de l’opposition notamment le CDP, l’ADF-RDA, le Faso Autrement et le représentant du Chef de file de l’opposition, ont pris part à la cérémonie d’investiture de Kadré Désiré Ouédraogo.