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Burkina: Mariam Lamizana envisage une tolérance zéro de l’excision d’ici à 2030

Publié le samedi 5 septembre 2020  |  AIB
Commémoration
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Commémoration de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux MGF
Lundi 6 février 2017. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille a organisé la cérémonie commémorative de la 14e Journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF). Photo : Mariam Lamizana, marraine de la journée commémorative
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Mariam Lamizana défenseuse des droits des femmes et de l’enfant a exhorté vendredi les hommes de medias à s’investir dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) pour une tolérance zéro d’ici 2030 au Burkina Faso.

«Je renouvelle toute ma gratitude à l’UNFPA qui a institué ce prix pour encourager les journalistes et les communicateurs à s’engager de manière ouverte dans les actions pour la promotion de l’élimination des Mutilations génitales féminines», a déclaré la militante des droits de la femme et de l’enfant, Mariam Lamizana.

Institué en 2017, en collaboration avec le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), le ministère en charge de la Solidarité nationale et le ministère de la Communication, le prix Mariam Lamizana encourage la contribution des journalistes aux efforts du gouvernement et de ses partenaires pour la lutte contre les MGF.

Mariam Lamizana, par ailleurs présidente de l’ONG voix des femmes au Burkina Faso, s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement de la 3e édition du prix dédié à son nom.

A l’écouter, la maladie à coronavirus a entrainé cette année l’introduction d’une catégorie spéciale Covid-19 à la compétition en dehors du prix officiel.

«Toutes les productions relatives aux MGF intégrant le contexte du Covid-19 concourent d’office dans cette catégorie et sera décerné à la production ayant réussi à démontré de l’impact du covid-19», a-t-elle soutenu.

Pour cette édition, les candidatures sont attendues jusqu’au 30 septembre 2020 et concernent les œuvres publiées ou diffusées dans un media local ou international du 1e septembre 2019 au 30 septembre prochain.

Le lauréat du super prix Mariam Lamizana recevra la somme de 500 mille FCFA avec un smartphone, un kit support MOJO ainsi qu’une attestation et les différents compétiteurs proviendront de la presse écrite, de la radio, de la télévision et de presse en ligne.

Selon la présidente de l’ONG voix des femmes et de l’enfant, le prix initié à son nom est une reconnaissance à sa modeste personne au regard de ses actions menées en matière de lutte contre les MGF sur le terrain.

Le représentant de l’UNFPA, Auguste Kpognon a indiqué que les hommes et les femmes de medias sont incontournables pour la réussite des programmes de développement à travers leurs productions de sensibilisation des populations.

M. Kpognon a précisé que l’institution mondiale s’est « résolument » engagée à mettre fin aux violences basées sur le genre, notamment, les MGF d’ici à 2030.

De son avis, il convient de renforcer les initiatives qui impliquent les populations mais aussi les acteurs du monde des medias en vue d’influencer les mentalités pour un changement en faveur des droits des femmes et des filles.

«Je tiens particulièrement à vous encourager à prendre part à cette lutte en utilisant votre pouvoir en tant que journalistes ou blogueurs», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
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