L’Observatoire économique et social a mené une étude sur le mécanisme de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au Burkina Faso. Il en ressort que les terroristes bénéficient de plusieurs sources potentielles de financement.
Selon l’étude de l’Observatoire économique et social sur le mécanisme de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, plusieurs sources alimentent potentiellement le terrorisme au Burkina Faso. « Il s’agit premièrement de financements et dotations extérieurs, explique Bernabé Kambou, le coordonnateur de l’Observatoire économique et social, qui arrivent de certains États, de certaines organisations non-gouvernementales. Il y a également les revenus de la criminalité. L’autofinancement est l’activité la plus importante aujourd’hui, notamment à travers l’exploitation des ressources naturelles comme l’or. »
Hormis les banques et établissements financiers, les professionnels non financiers comme les sociétés immobilières, les transports, les casinos et autres ne signalent pas toujours les opérations suspectes, selon Bernabé Kambou. « Certaines de ces attaques ont été réalisées grâce à des financements entrants dans le cadre du blanchiment de capitaux. On a un secteur des organisations à but non lucratif faiblement contrôlé. La tendance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, dans le secteur des organisations à but non lucratif, est élevée. Le contrôle effectué lors de la création et au cours de leur activité est limité. »... suite de l'article sur RFI