D’après l’Agence d’informations du Burkina, la commune de Kantchari, dans la province de la Tapoa, a connu ces dernières semaines, une série de cambriolages dont certains se sont déroulés dans des conditions troublantes.
Dernier épisode en date, la disparition du coffre-fort de la Chambre de commerce et d’industrie, emporté dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 août 2020, par des individus.
«Comme l’institution n’a pas de siège officiel au chef-lieu de province Diapaga, le coffre-fort était gardé à Kantchari dans la boutique du trésorier. D’après nos sources, le coffret blindé est toujours introuvable mais la version du trésorier selon laquelle la caisse aurait été volée, ne convainc pas tout le monde», rapporte l’AIB
Plus chanceuse est cette société nigérienne de transfert d’argent, dont le coffre-fort volé il y a quelques jours, a été retrouvé le dimanche 23 août abandonné avec près de 4 millions de FCFA à l'intérieur par les cambrioleurs qui auraient tenté en vain de le forcer.
«Certains interlocuteurs ont déduit que les cambrioleurs avaient l’intention de revenir chercher la caisse avant de préciser que la porte de la société de transaction financière n’a pas été forcée. Ce qui porte à croire, selon eux, que les voleurs possédaient une clé secours ou une clé contrefaite de l’établissement», affirme l’agence.
Ces cambriolages de plus en plus récurrents dans la commune de Kantchari selon l’AIB, témoignent de la résurgence du grand banditisme dans la région de l’Est. Un phénomène qui serait favorisé par la montée du terrorisme.