Huit candidats à la présidentielle de 2020 et 22 partis politique sont signé mardi, à Ouagadougou, un accord politique dans la perspective des élections couplées du 22 novembre au Burkina Faso, a constaté Xinhua.
Il s'agit de Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition, Eddie Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, de Blaise Compaoré), de Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture, Ablassé Ouédraogo, Yacouba Isaac Zida ex-Premier ministre sous la transition, Kadré Désiré Ouédraogo, ex-Premier ministre sous Blaise Compoaré, Dieudonné Bakouan et Victorien Tougouma.
"L'objectif commun des parties à l'accord est la réalisation de l'alternance politique au Burkina Faso, dans la perspective d'offrir une alternative au peuple burkinabè, à l'occasion des consultations électorales de 2020", selon les signataires.
"Les parties à l'accord s'obligent, à soutenir celui des signataires du présent accord qui arriverait au second tour de l'élection présidentielle de 2020. Ce soutien se fera par appel public et toute autre forme de stratégies et/ou d'actions non interdites par la loi au plus tard dans les 24 heures qui suivent la proclamation des résultats définitifs du premier tour par le Conseil constitutionnel", lit-on dans un article du document.
Dans le cas ou deux candidats signataires du présent accord arrivent au second tour de l'élection présidentielle, chaque partie à l'accord est libre de soutenir le candidat de son choix, selon la même source. "L'APO/2020 concerne des partis politiques membres et non-membres du Cadre de concertation du chef de file de l'opposition (CFOP) et des candidats indépendants aux élections couplées présidentielle et législatives de 2020", a déclaré Adama Sosso, rapporteur général de l'accord.
La réception des candidatures pour l'élection présidentielle du 22 novembre au Burkina Faso se déroulera du 28 septembre au 3 octobre prochain, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour l'organisation de ces élections, le gouvernement burkinabè a disponibilisé 52 milliards F CFA en plus des 15 milliards F CFA du panier commun piloté par le PNUD.