Défenseur central du Bayer Leverkusen, l’international burkinabè Edmond Tapsoba est actuellement en vacances au pays des Hommes intègres. Arrivé cet hiver au Bayer Leverkusen, ce défenseur axial qui n’a que 21 ans et qui fait l’unanimité partout où il débarque, a été formé au centre de formation Salimata et Tasséré (Salitas). Révélé au Vitória Guimarães (Portugal), aujourd’hui l’Étalon burkinabè s’occupe à faciliter la vie de son coach Peter Bosz en club et Kamou Malo en sélection nationale.
Fasozine : Après trois années à l’international, y a-t-il des motifs de satisfaction?
Edmond Tapsoba : Je peux dire que je suis satisfait parce que je savais qu’une telle montée allait arriver mais je ne m’attendais pas à ce que cela arrive si vite. Il faut dire que j’ai eu la chance d’avoir de bons conseillers autour de moi et cela à contribuer à cette montée fulgurante.
Votre club le Bayer Leverkusen est classé 5è dans le championnat allemand cette saison, qu’est-ce qui n’a pas marché?
Nous étions sur une bonne lancée mais c’est cette pandémie de la maladie à Coronavirus qui est venue tout ralentir. Ce n’est pas facile de jouer sans les supporters dans les tribunes. Cela a donc contribuer négativement à cette place que le club a occupé.
Justement comment avez- vous vécu la Covid 19?
C’était vraiment difficile d’abord en club mais surtout du point de vu moral parce qu’on ne pense qu’à la famille qui elle à son tour, se fait des soucis pour nous qui sommes loin d’elle.
Comment se passe la réadaptation ?
Nous essayons de respecter les mesures barrières afin d’éviter la maladie et de poursuivre les entrainements. Nous faisons des textes trois fois par semaine et ça se passe très bien pour l’instant.
Quel est le préjudice que vous avez subit à cause de cette pandémie ?
J’étais sur une bonne lancée à mes débuts au Bayer Leverkusen mais avec l’apparition de cette pandémie, ma forme a baissé un peu mais j’ai essayé de me rattraper vers la fin du championnat.
Entre le Portugal et l’Allemagne, si tu devais reprendre ?
c’est le Portugal qui m’a ouvert les portes d’une carrière internationale. J’étais d’abord en D2 pendant six mois avant de rejoindre Vitória Guimarães avec les U19. Ensuite je me suis entrainé avec les junior pour avoir de la compétition. L’année qui a suivi, le coach des juniors est monté en équipe B et il m’a pris avec lui et une année après, je suis allé en équipe A avec laquelle j’ai joué pendant six mois avant de partir en Allemagne. Donc c’est le Portugal qui m’a formé et le Portugal étant un pays qui forme de grands joueurs, je ne peux qu’être fier d’avoir eu cette chance.
Que représente le centre de formation Salitas pour toi alors?
Le Salitas c’est ma maison et c’est cette maison qui m’a donné cette chance d’aller en Europe et je ne manquerai jamais de reconnaitre les mérites de ce centre de formation. Nous n’étions pas conscients au début surtout lorsque le coach Boureima Maïga nous donnait les conseils. Aujourd’hui, cette première génération est fier et ne peut qu’être reconnaissante.
Aujourd’hui quels sont vos relations avec votre ancien centre de formation le Salitas?
J’ai de très bonnes relations non seulement avec mes anciens encadreurs, le Colonel Yacouba Ouédraogo (le promoteur du centre de formation le Salitas) et mes collègues. Nous ne pouvons qu’encourager le colonel à poursuivre sur sa lancée afin que les jeunes puissent non seulement vivre leurs rêves mais également pour permettre au Burkina et à l’Afrique d’avoir de grands joueurs.
Qu’en est-il de ces 100.000.000 FCFA que la Fédération burkinabè de football aurait fait perdre à votre club formateur le Salitas?
Je ne suis pas au courant de ce dossier.
Seriez-vous prêt pour un quelconque prêt quand on sait que votre contrat cours jusqu’en 2025?
Mon objectif actuel est de continuer de jouer au Bayer Leverkusen afin de garder ma place. Je n’envisage pas de prêt pour l’instant.
Vous êtes pourtant annoncés au Real de Madrid ?
Ce ne sont que des rumeurs parce que je n’ai pas été officiellement contacter. C’est à moi de garder la tête froide et de continuer à travailler.
Avez-vous des regrets pour n’avoir été sélectionné qu’une seule fois en équipe nationale A des Etalons du Burkina?
Oui j’ai un peu de regret mais je crois que chaque chose à son temps et j’attend mon heure pour m’exprimer véritablement en équipe nationale. Le nouveau coach Kamou Malo a cru en moi et m’a fait appel pour une première sélection mais je pense que je méritais cette chance depuis longtemps.
Comment voyez-vous votre avenir international et avec les Etalons ?
C’est de continuer de travailler et souhaiter ne pas avoir de blessures. Je continuerai de travailler pour arriver au plus haut niveau, de jouer le plus de matchs possible afin d’aider mon club à gagner un trophée dans l’année et surtout les Etalons à se qualifier pour la CAN, la coupe du monde et de remporter la CAN. Il y a des jeunes qui montent en puissance et il y a nouvelle génération qui arrive. C’est à nous de garder la tête froide afin d’atteindre nos objectifs avec l’accompagnement des anciens qui nous le rendent si bien d’ailleurs.