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Proposition d’une opération « Ogapo » à l’Est par l’UPC : Des citoyens se prononcent

Publié le jeudi 13 aout 2020  |  radarsburkina.net
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© Autre presse par DR
Forces armées nationales
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Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 7 mai 2020, des élus et responsables de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de la région de l’Est, préoccupés par la situation sécuritaire, humanitaire et sociale qui prévaut dans cette partie du Burkina Faso, ont tiré la sonnette d’alarme et proposé l’opération « Ogapo » (Ndlr : dénouement final en langue locale) pour sauver l’Est du Burkina. Radars Infos Burkina a recueilli l’appréciation de quelques citoyens de la ville de Ouagadougou sur cette suggestion.

Selon les élus de l’UPC, l’opération « Ogapo» doit concerner les 5 provinces de la région de l’Est. Les volontaires pour la défense de la patrie doivent être associés aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour mener cette opération. En outre, « Ogapo » devra impliquer « fortement les détenteurs du savoir traditionnel du Gulmu et associer toutes les forces vives de la région ». Un retour des populations déplacées, une fois l’opération menée avec succès, et la création d’un Centre de « déradicalisation » font également partie des propositions.
« La proposition est la bienvenue si vraiment l'armée accepte de mettre à contribution la chefferie traditionnelle. Actuellement, aborder la question de la sécurité est trop délicat, surtout pour un natif de cette partie du pays. Je trouve que les élus ont fait preuve de beaucoup de courage en prenant le risque d’aborder cette question. A l'Est, rien n'est fait pour que la paix revienne. Les terroristes sont dans la forêt », a soutenu un citoyen natif de la région concernée.

Selon Mme Sawadogo, faire des propositions pouvant contribuer à résoudre ce problème d’insécurité à l’Est est très louable. « Il n’y a pas la stabilité mais cette situation dépend des autorités. Si elles en ont la volonté, elles peuvent restaurer la sécurité à l’Est et partout dans le pays», a commenté cette femme.

« C’est très bien de faire des propositions dans le but de ramener la stabilité dans cette partie du pays. Mais l’application sera difficile. D’abord, il faut bien équiper les volontaires en armes et bien les prendre en charge. Les volontaires et les FDS ne peuvent pas participer à une même opération. Ils n’ont ni les mêmes armes ni la même formation. En outre, l’Etat semble actuellement exclusivement préoccupé par la question de la pandémie de coronavirus alors que dans certaines parties du territoire, les populations souffrent depuis », a affirmé M. Ilboudo, un de nos interlocuteurs.

Aly Tinto
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