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Corruption au sommet de l’Etat : la CDAIP prévoit une journée de protestation en septembre

Publié le mardi 11 aout 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Corruption au sommet de l’Etat : la CDAIP prévoit une journée de protestation en septembre
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La Coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection population (CDAIP) de la ville de Ouagadougou était face aux journaliste ce mardi 11 août 2020. Contre la corruption au sommet de l’Etat, cette organisation a annoncé une journée de protestation pour le mois de septembre. Le format et la date seront précisés dans les prochains jours.

« Tout Burkinabè d’en bas honnête constate et reconnaitra que notre peuple vit actuellement une grave crise socio-économique : crise sanitaire endémique (accentuée par la Covid 19), crise du logement, de l’éducation, cherté de la vie, absence de perspectives d’emploi pour la jeunesse, morosité économique, restriction des libertés, notamment la liberté d’expression et de presse, etc. », a affirmé le président de la CDAIP, Elie Tarpaga. Selon lui, s’il y a des aspects particulièrement illustratifs de la faillite du système de la gouvernance actuelle à retenir, ce sont l’insécurité liée aux attaques terroristes, la corruption généralisée au sommet de l’Etat et le pillage des richesses nationales. D’ailleurs contre la corruption, il est prévu une journée de protestation en septembre dont le format et la date seront précisés dans les prochains jours.

Concernant le volet sanitaire, selon la CDAIP, la Covid 19 est apparu comme une aubaine pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Pour Le président Tarpaga, le parti au pouvoir a profité de la situation pour restreindre davantage les libertés de mouvement et d’activités des populations. Les populations, a indiqué, le président ayant compris ce plan malsain ont réagi en conséquence. Ainsi, a-t-il rappelé, sous la pression, assortie de manifestations publiques comme ce furent les cas des femmes et des jeunes des marchés et yaars de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso le gouvernement a revu ses mesures restrictives de liberté.

Le 22 novembre 2020, les Burkinabè iront élire celui à qui ils confiront les destinés du pays pendant 5 ans. Pour le premier responsable de la CDAIP, ces élections n’offriront pas d’alternative en faveur du peuple, car ce seront les mêmes têtes qui seront au pouvoir. « Les fameux trois baobabs, CDP, UPC et MPP ont tous participé à la gestion de l’Etat d’une manière ou d’une autre à travers leurs dignitaires. Ils sont tous comptables, à des degrés différents certes, de la crise que traverse notre pays. Ils ont eu, ont et auront toujours le même programme politique : la feuille de route que leur confient les puissances impérialistes, la Banque mondiale et le FMI et qui consiste à mettre en œuvre des politiques néolibérales, antisociales et contre les intérêts de notre peuple », a-t-il affirmé.

Halima K.
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