La police nationale a empêché samedi à Ouagadougou ; un meeting appelant au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute fin octobre 2014.
La police nationale a empêché samedi; la tenue du meeting du mouvement Action concorde (MAC) prévu à la maison du Peuple de Ouagadougou et devant appeler au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré.
Blaise Compaoré est en exil en Côte d’Ivoire, depuis sa chute du pouvoir lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.
Pour le coordonnateur du MAC, Lassina Ouédraogo qui s’est résigné à transformer le meeting en conférence de presse dans un hôtel de la place ; cette interdiction les «galvanise pour continuer à demander le retour de l’ex-président Blaise Compaoré au plus tard le 30 septembre prochain».
Une interdiction qu’il dit ne pas comprendre en ce sens que son mouvement a pris le soin d’informer les autorités municipales et la police nationale de la tenue de l’activité qui selon lui, ont donné leur accord à sa tenue.
«Nous avons entrepris les procédures normales. La mairie a donné un avis favorable. Nous avons versé la somme de 250 000 FCFA pour la commune», a-t- il confié.
Selon Lassina Ouédraogo, la police a été aussi sollicitée pour sécuriser la manifestation et elle a accédé à leur requête en envoyant un policier pour évaluer le nombre d’éléments nécessaires pour sécuriser la zone.
«On attendait plus de 1000 participants issus de plusieurs localités du pays. La police devrait faire venir 26 hommes et la facture devrait être réglée le jour du meeting», a-t-il soutenu.
Selon Ouédraogo, leur meeting se voulait apolitique et aucun parti politique n’a été approché pour sa tenue.
«C’est parce que la réconciliation nationale n’est pas encore une réalité que des jeunes se sont engagés dans un mouvement pacifique pour faire de cette initiative leur cheval de bataille», a-t-il indiqué.