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Burkina : Un registre social en vue pour mieux protéger les plus vulnérables

Publié le mercredi 5 aout 2020  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : Un registre social en vue pour mieux protéger les plus vulnérables
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Le ministre de la Fonction publique Séni Mahamadou Ouédraogo a appelé mardi, à accélérer la mise en œuvre d’un registre social, devant permettre de réduire de façon significative, les souffrances des populations vulnérables.

«Le résultat majeur recherché à travers la mise en œuvre du registre social est de favoriser une synergie d’actions et permettre à l’ensemble des acteurs, de pleinement jouer leur rôle de protection des groupes vulnérables», a déclaré mardi le ministre de la Fonction publique Séni Mahamadou Ouédraogo, lors de l’ouverture d’une session du Conseil national pour la protection sociale.

Le Premier ministre a exhorté tous les acteurs à s’impliquer véritablement dans le processus de mise en place du registre social afin de parvenir à réduire de façon significative, les souffrances des populations vulnérables des villes et campagnes.

«L’état encore embryonnaire de notre système de protection sociale résulte principalement de la faiblesse de la synergie des acteurs. C’est pourquoi, l’alignement au registre social de l’ensemble des intervenants en soutien aux populations vulnérables sera au centre de mes préoccupations pour l’année 2020» a ajouté M. Ouédraogo, lisant le discours du Premier ministre Christophe Dabiré.

Selon Séni Ouédraogo, il est pertinent de recourir à un registre unifié de protection sociale permettant d’avoir un ciblage (des populations vulnérables) partagé par tous les acteurs et permettant ainsi des interventions plus efficaces.

A en croire le ministre de la Fonction publique, la mise en place du registre social rencontre des problèmes tels que la difficulté de son appropriation par tous les acteurs et le problème de couverture de toutes les communes par les services techniques permettant le ciblage des populations vulnérables.

«Les différents partenaires à savoir la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le PAM (Programme alimentaire mondial), l’UNICEF (Fond des nations unies pour l’enfance) et la banque mondiale ont pris des engagements pour utiliser le registre social», a assuré M. Ouédraogo.

La septième session du conseil national pour la protection social, tenue le mardi 26 juillet 2019, avait également abordé la question du registre social, rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina

GY/ATA
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