Ouagadougou-Le mouvement politique ‘’SENS’’, lancé dimanche, ambitionne de servir uniquement l’intérêt général et d’être une alternative crédible contre la mal-gouvernance au Burkina Faso.
«Tracer une ligne de rupture avec la mal-gouvernance, construire un mouvement politique qui consacre la noblesse de servir la patrie et le peuple et travailler pour le bien public et l’intérêt général. Voilà toute la vocation de ‘‘SENS’’» a déclaré le coordonnateur national du mouvement Me Guy Hervé Kam.
Pour M. Kam, le mouvement ‘‘SENS’’ aura pour mission d’inventer un Burkina Faso de justice sociale, de démocratie authentique, de bien-être quotidien et de paix dans une Afrique réconciliée et unie.
Me Guy Hervé Kam s’exprimait dimanche 03 août lors du lancement officiel du mouvement dénommé ‘‘SENS’’ (servir et non se servir)
«Le mouvement SENS que nous portons aujourd’hui, de façon solennelle, sur les fonts baptismaux se veut celui de tous les Burkinabè, le Mouvement de toutes celles et tous ceux qui aspirent à un autre Burkina Faso ou l’esprit de sacrifice, de liberté et de dignité retrouvent tout leur raison. SENS, c’est tout simplement se mettre au service de la Nation», a soutenu le coordonnateur national du mouvement.
Pour M. Kam, le mouvement SENS est résolu à rompre avec la façon de faire de la classe politique actuelle, car celle-ci ne propose selon lui, que des formules et des recettes qui sont dépassées et qui n’annoncent pas un futur rassurant.
Nous nous engageons à « mettre la politique au service de l’intérêt générale, à redonner un sens actuel et concret aux valeurs de Burkindlim, (de patriotisme, d’honneur, d’intégrité, d’honnêteté), et à appliquer une politique et une gouvernance au service de l’équilibre, de l’ordre, de la justice et de la solidarité» a ajouté Me Guy Hervé Kam
En rappel, Guy Hervé Kam a démissionné en novembre 2006 de la magistrature pour devenir avocat.
Le mouvement de la société civile ‘’Balai citoyen’’ dont il a été le porte-parole jusqu’en 2019, a joué un rôle majeur dans l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré.