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Exploitation minière au Burkina Faso : L’ASAN-BF veut réduire les risques sanitaires

Publié le lundi 3 aout 2020  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
Les carrières à ciel ouvert de Séguénega et de Kalsaka en attente de réhabilitation après la fin de l`exploitation minière
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Initié par l’Académie nationale des sciences des arts et des lettres (ANSAL-BF), l’atelier de validation des « études sur l’impact socioéconomique et les conséquences de l’exploitation minière au Burkina Faso » a refermé ses portes le lundi 27 juillet 2020 à Ouagadougou.

Le secteur minier présente certes des avantages pour le Burkina Faso en matière de développement, mais ses activités ont des impacts négatifs sur la santé des populations et le monde animal. C’est le constat de l’Académie nationale des sciences des arts et des lettres (ANSAL-BF) à l’issue d’un atelier de validation des « études sur l’impact socioéconomique et les conséquences de l’exploitation minière au Burkina Faso », tenu le lundi 27 juillet 2020 à Ouagadougou.

Cette rencontre a porté, selon le président de l’ANSAL-BF, Dr Paco Sérémé, sur deux rapports: l’analyse sur les conséquences de l’exploitation aurifère au Burkina Faso, sur la santé humaine et animale et l’impact de l’exploitation de l’or au niveau social et économique. M. Sérémé a fait comprendre que cette étude sur le secteur a été réalisée en 2016 par des consultants de l’ANSAL-BF.


Cette enquête a révélé, a-t-il dit, des inconvénients sur l’exploitation minière pour les populations en matière sanitaire. « Cet atelier nous a permis d’avoir une compréhension sur la manière dont les ressources minières sont exploitées dans notre pays et passer en revue les impacts potentiels» a-t-il indiqué. A l’entendre, les solutions proposées par les participants à cette rencontre seront transmises au gouvernement sous forme de recommandations « pour le bonheur des citoyens burkinabè ».

En ce qui concerne les recommandations, Dr Sérémé a précisé qu’elles seront synthétisées avec celles d’autres structures avant d’être présentées au Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré lors de la rentrée de l’ANSAL-BF en fin octobre 2020.

Ces recommandations pourront ainsi, a-t-il ajouté, être prises en compte par le gouvernement. L’un des rapporteurs de l’atelier, Pr Alain Joseph Sissao a félicité les participants pour « l’esprit constructif » qui a prévalu au cours des échanges. Pour lui, cela contribuera à peaufiner les deux rapports présentés. Il a, en outre, souhaité l’intervention des autorités afin de permettre aux consultants et enquêteurs d’accéder aux mines et mener leurs investigations sur le terrain.

Jean Christophe Ouédraogo
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