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«Le Burkina Faso est à construire», Bénéwendé Sankara

Publié le vendredi 31 juillet 2020  |  AIB
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© Présidence par DR
Journée internationale de la Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF)
Mardi 6 février 2018. Ouagadougou.A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré la 15ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) » sous la présidence de Madame Sika Kaboré.Photo : Bénéwendé Sankara, premier vice-président de l`Assemblée nationale.
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«Le Burkina Faso est à construire», en opérant une rupture avec l’ancien système pour aller vers la bonne gouvernance, a préconisé jeudi l’avocat et homme politique Bénéwendé Stanislas Sankara.

«Le Burkina Faso est à construire et notre peuple a droit au bonheur et au progrès économique et social», a déclaré jeudi le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, majorité) Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

Me Sankara qui présentait son «manifeste pour une gouvernance vertueuse au Burkina Faso», a ajouté qu’«il faut une rupture pour aller vers la bonne gouvernance.

«Tous les segments de la vie nationale devront être revisités pour les rendre conformes aux aspirations réelles de notre peuple» a insisté le vice-président du Parlement burkinabè.

Le manifeste de l’avocat est axé sur la classe politique, les syndicats, les organisations de la société civile et les médias, des acteurs qui selon lui, «formatent la société et lui donnent un sens».

Selon Me Sankara, l’exceptionnel régime du président Thomas Sankara (1983-1987) a permis de faire un bon diagnostic des problèmes du Burkina, de proposer des actions et d’inculquer au peuple, les vertus de l’intégrité, de la justice, de la dignité et de l’ardeur au travail.

D’après lui, ses prédécesseurs et son successeur Blaise Compaoré (1987-2014) se sont montrés «peu soucieux» du développement du Burkina et des intérêts des populations.

Pour Bénéwendé Sankara, après la Transition consécutive à l’éviction de M. Compaoré en octobre 2014 et l’avènement du président Roch Kaboré en novembre 2015, «le peuple burkinabè était en droit d’attendre une rupture dans la gouvernance».

Pour aller vers cette rupture, M. Sankara propose dans son manifeste entre autres, «d’engager le Burkina sur les chemins du panafricanisme conséquent, d’ériger la lutte contre la corruption au rang de priorité nationale» et «d’engager une résolution rapide de tous les dossiers emblématiques pendants en justice afin d’améliorer la réconciliation nationale».

Il propose aussi de proclamer la refondation totale du système éducatif en priorisant une école de métiers et non plus une école de savoirs, de mettre en œuvre l’assurance maladie pour tous et de rendre la justice «compréhensible, accessible, et administrable selon notre culture», car selon lui, la justice actuelle est inadaptée à notre société.

Me Sankara, candidat malheureux à la présidentielle de 2015 ayant ardemment combattu le régime Compaoré, a rejoint par la suite, le camp du président élu Roch Kaboré, ex allié de longue date de Blaise Compaoré.

Justifiant son soutien par sa volonté d’offrir au Burkina, «des institutions stables», Bénéwendé Sankara a appelé ses militants à accorder un second mandat au président Kaboré, espérant l’avènement «d’une gouvernance plus vertueuse».
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