Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a affirmé dimanche dans la province des Balés, que les décisions du gouvernement doivent correspondre aux préoccupations réelles des populations pour un meilleur développent du Burkina Faso.
«Nous devons apprendre à faire en sorte que nos décisions coïncident avec les priorités réelles du terrain pour un développement de notre pays», a indiqué le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
Pour M. Dabiré, les priorités décidées par le gouvernement dans les administrations et les bureaux ne sont pas toujours en adéquation avec les priorités du terrain.
Le patron de l’exécutif burkinabè s’exprimait hier dimanche à Boromo, chef-lieu de la province des Balé, au terme d’une tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun entamée jeudi à Solenzo.
«Pendant que vous parlez de construction d’infrastructures sanitaires, les populations vous parlent d’infrastructures hydrauliques, pendant vous parlez de construction d’établissement scolaires, les populations vous parlent d’infrastructures de santé », a-t-il confié.
Pour Christophe Dabiré, le gouvernement doit changer sa méthode de travailler pour faire en sorte que les priorités déterminées pour chacune des régions tiennent compte des priorités réelles des populations.
«Bien évidemment, que ce soit que la santé, que ce soit les infrastructures routières, que ce soit les établissements scolaires, ce sont des problèmes de développement économique et social », a-t-il expliqué.
D’après le Premier ministre, le développement économique et social qui est un processus dynamique doit être consolidé par des réalisations d’infrastructures nouvelles pour renforcer les acquis obtenus des années antérieures.
«Aujourd’hui, nous sommes dans l’élaboration d’un nouveau référentiel pour le développement après avoir réussi, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina. Nous devons maintenant réfléchir sur les perspectives d’avenir », a-t-il signalé.
M. Dabiré s’est dit convaincu que si son gouvernement est parvenu à ces résultats malgré l’adversité liée à la situation sécuritaire, sanitaire, à la fronde sociale et à l’effritement de la cohésion sociale, c’est parce qu’il y a un leader, en la personne du président du Faso, Roch Kaboré qui sait opérer les choix.
Selon lui, l’Etat continuera à développer sa vision prospective avec l’élaboration du nouveau référentiel de développement économique et social, en vue d’améliorer ses performances pour les cinq prochaines années.
«Je crois que le fait d’être sortie à leur contact nous a permis de recueillir leurs préoccupations et revoir notre méthode de travail pour un mieux-être de nos populations », a conclu Christophe Dabiré.