Le Premier ministre Christophe Dabiré a appelé samedi à accorder en novembre 2020, un second mandat et une majorité parlementaire au président Roch Kaboré, afin qu’il poursuive sa «quête permanente du développement du Burkina».
«J’appelle les populations de la province de la Kossi (Nouna), à faire le bon choix aux élections présidentielles et législatives du 22 novembre prochain pour consolider l’Etat démocratique au Burkina Faso», a indiqué le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le Premier ministre s’exprimait samedi à Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, à l’occasion de sa tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun, entamée le jeudi 23 juillet à Solenzo dans les Banwa.
Selon lui, les futures échéances électorales se tiendront à bonne date parce que l’Etat ne veut pas ajouter une «crise constitutionnelle» à une crise sécuritaire.
«Le gouvernement a besoin de l’accompagnement des populations de la Kossi pour réussir sa mission et satisfaire leurs préoccupations », a soutenu Christophe Dabiré.
De son avis, la poursuite des différentes réalisations déjà engagées dépendent des populations de la région de la Boucle du Mouhoun dans son ensemble.
Il les a alors exhortées à soutenir le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré dans sa quête permanente du développement du Burkina.
D’après lui, accorder un second mandat au président Kaboré aux élections couplées du novembre 2020, contribuera à renforcer les acquis engrangés et relancer les chantiers du développement du Burkina Faso.
Christophe Joseph Marie Dabiré a souligné que malgré l’adversité (terrorisme, crise humanitaire, grèves, ndlr), beaucoup d’efforts ont été faits par son gouvernement pour répondre aux multiples attentes des populations.
Le président Kaboré a promis de poursuivre ses multiples chantiers, s’il est réélu au soir du 22 novembre prochain, a-t-il indiqué.
A l’écouter, les doléances des populations vont trouver des réponses avec la rédaction d’un nouveau référentiel par le chef de l’Etat pour une mise en œuvre des programmes publics.
«Les préoccupations de la région de la Boucle du Mouhoun seront prises en compte dans le dans l’élaboration du nouveau plan de développement du Burkina », a conclu Christophe Dabiré.