Société
Burkina : Un ancien ministre appelle à se méfier des ‘’charlatans de la Communication’’
Publié le mercredi 22 juillet 2020 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Cinquantenaire de la Télévision nationale du Burkina (TNB) Mardi 30 juillet 2013. Ouagadougou. L`ancien ministre de la communication Mahamoudou Ouédraogo a animé une conférence publique en prélude aux 50 ans de la Télévision nationale du Burkina (TNB). Photo : Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre de la Communication |
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L’ancien ministre burkinabè de la Communication et de la Culture Mahamoudou Ouédraogo a appelé mardi, à se méfier «des charlatans de la Communication», ces ‘’experts’’ qui prescrivent uniquement le remède Communication, à chaque crise, sans se soucier des autres aspects.
«On aura toujours en temps de crise, des communicateurs qui vont dire faites ça et la crise va être terminée. Ce sont des charlatans de la Communication ! », a affirmé mardi l’ancien ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Dr Mahamoudou Ouédraogo.
Il s’exprimait à l’ouverture d’une formation de trois jours sur la communication de crise, organisée par le Comité national de Coordination des actions du G5-Sahel au Burkina, à l’intention de plusieurs journalistes et communicateurs.
«Nulle part dans aucune école de Communication, dans aucune université de Communication dans le monde, on ne vous dit que la Communication, est la guérisseuse de crise. C’est faux ! », a martelé Mahamoudou Ouédraogo.
D’après lui, la communication est là pour donner plus de chance en matière de presse, de relation publique, en travaillant à réduire les risques d’amplifications d’une crise.
«Plus la crise est multifactorielle, plus sa guérison est extra communicationnelle. Il faut aller où se trouvent les causes de la crise et s’y mettre. Et là maintenant, la communication devient un lien, ça assoupli les choses, ca arrange les choses, le reste n’est que charlatanisme», a conseillé le ministre.
Selon l’expert, la communication de crise aide entre 40 à 60% à la résolution des crises, car poursuit-il, plus la crise est de grande ampleur, moins la force de la communication se fera sentir.
Parmi les multi aspects en prendre en compte dans la résolution d’une crise, Dr Mahamoudou Ouédraogo a attiré l’attention de l’assistance sur le facteur temps.
«Le temps est l’ami et l’ennemi d’une société en crise. C’est l’ami parce que vous avez toujours une fenêtre pour réfléchir. Mais c’est l’ennemi parce que, plus le temps passe, si la crise n’est pas jugulée, elle devient plus grave et elle peut nous emporter», a-t-il expliqué.
Agence d’information du Burkina
ata/ak
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