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Affaire recrutement CNSS : 3 ans ferme et 5 ans sans exercer dans la fonction publique contre l’ex-DRH

Publié le mercredi 22 juillet 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Siège de la CNSS
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Le mardi 21 juillet 2020 dans le cadre de l’affaire de recrutement frauduleux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) le parquet a requis 3 ans ferme et 5 ans sans exercer dans la fonction publique contre l’ancien directeur des ressources humaine, Norbert Zeda et le chef du personnel, Daniel Sawadogo.

Dans sa plaidoirie, Me Marcelin Ziba avocat du cabinet Farama a demandé au président du tribunal la justice pour les plus faibles, afin que ceux-ci enlève de leur esprit l’idée qu’ils ne peuvent rien devenir dans ce pays parce qu’ils n’ont pas de proche dans les grandes institutions. Pour lui, le REN-LAC a le sentiment d’avoir fait un recul de 10 voire 15 ans dans sa lutte quand il voit que de vieilles pratiques persistent dans l’administration publique.

Estimant que le préjudice subi ne peut être payé, le REN-LAC a demandé un franc symbolique à titre de réparation. Pour les frais engagés dans la procédure, le Réseau national de lutte anti-corruption a sollicité la somme de 3 millions de francs CFA. Hommage a été également rendu aux candidats malheureux qui ont bravé selon Me Ziba les moustiques à l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Ils étaient plus de 4 000 postulants et 850 ont été présélectionnés.

Pour le sacrifice consenti par les uns et les autres, les parties civiles ont émis le vœu que le droit vienne au secours de la morale. Avant de clore sa plaidoirie, Me Ziba a tenu à rappeler qu’il n’a aucune dent contre un prévenu. Il ne demande que la justice. « Que ceux qui sont coupables soient sanctionnés. S’il y a des prévenus qui n’ont rien fait qu’ils soient relaxés ».

A travers une projection, le parquetier est revenu sur les scellés exploités lors de l’enquête préliminaire. On pouvait apercevoir dans l’assistance des gens somnolés au regard du temps mis par le ministère public. C’est en juillet 2018 que le parquet a été saisi par une plainte de la section CGTB de la CNSS.

Dans ce dossier, 7 personnes sont poursuivies, mais à écouter le parquet le nombre de prévenus allait dépasser ce chiffre s’il y a avait pas eu au moment de l’enquête des mouvements d’humeur soit de greffier, soit de la GSP (Garde de sécurité pénitentiaire) pour de meilleures conditions de vie et de travail. « Ces personnes ont eu la chance, mais nous espérons qu’elles ne vont pas échapper », a affirmé la partie poursuivante.

A l’encontre des prévenus Liliane Saré, Gildas Ouédraogo, Martinien Ilboudo, Natacha Ouédraogo et Alix Kaboré le procureur a requis 12 mois de prison et une amende de un
millions de francs CFA, le tout ferme. Les avocats de ceux qui ont leur sort entre les mains du tribunal ont demandé la relaxation de leur client pour infraction non constituée.

L’audience de poursuit ce 22 juillet au TGI de Ouagadougou.

Halima K.
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