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Burkina/NTD : 5 démissionnaires dont le secrétaire national chargé des marchés et yaars

Publié le samedi 18 juillet 2020  |  netafrique.net
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© Autre presse par DR
Marché de Ouagadougou
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Le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) a enregistré 5 démissions ce vendredi 17 juillet 2020. Au siège national du parti sis à Ouagadougou, le 2e adjoint au maire de l’arrondissement 8 de Ouagadougou et ses suppléants, tous militants du NTD, ont adressé leur démission au président du parti, Vincent Dabilgou, avec ampliation au coordonnateur de la région du centre du NTD, au secrétaire général de la section provinciale du NTD et au secrétaire général de la sous-section arrondissement 8 du parti.

Il s’agit de Tiga Roumba, 1re suppléante des conseillers du secteur 34 de Ouagadougou, de Nassouri Tankoano, 2e suppléant des conseillers du secteur 34, de Kaboré Aoua, 3e suppléante, de Alidou Ouédraogo, 4e suppléante et de Hamsa Kiendrebeogo, 2e adjoint au maire de l’arrondissent 8 de Ouagadougou. « Il n’y a rien entre le NTD et nous. Je veux juste quitter le parti pour convenance personnelle. Quand on est dans un parti, on travaille à évoluer. Mais lorsqu’on constate qu’on régresse au lieu d’évoluer, il vaut mieux quitter et aller ailleurs », a expliqué Nassouri Tankoano, 2e suppléant des conseillers du secteur 34, NTD. Dans cette dynamique, tous les suppléants au 2e adjoint au maire de l’arrondissement 8 de Ouagadougou ont déposé leur démission ce matin.Nassouri Tankoano, 2e suppléant des conseillers du secteur 34 de Ouagadougou
Tenant compte donc de la démission de tous ses suppléants, le deuxième adjoint au maire de l’arrondissement 8, Hamsa Kiendrebeogo a, lui aussi, déposé sa démission ce 17 juillet 2020 au siège du parti. Sa conviction est qu’« un maire n’est rien sans ses suppléants et sa base ». « J’ai juste estimé qu’il était normal de suivre mes suppléants pour leur nouvelle vision. Raison pour laquelle j’ai emboité le pas au vu de ce qu’ils m’ont donné comme ampliation… », s’est justifié Hamsa Kiendrebéogo, qui refuse de faire, pour l’instant, des commentaire sur les motifs inscrits dans les lettres de démission de ses suppléants, qui lui sont parvenues. « Les suppléants ont des nouvelles visions, et je vais suivre cette nouvelle vision », a-t-il insisté.

« Je ne veux pas être le gros perdant… »

Les élections couplées législatives et présidentielle se tiendront en novembre 2020, et les municipalités en 2021. A quelques mois de ces scrutins électoraux, les démissionnaires n’ont pas défini leur point de chute, mais ils restent convaincu que, quel que soit le parti où ils déposeront leur valise, ils pourront toujours engranger des bons résultats politiques.
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