Extrait du Point de presse du CFOP du mardi 14 juillet 2020 annimé par Victorien TOUGOUMA, Président du MAP et Amadou Diemdioda DICKO, Vice-Président de l’UPC.
Nous avons suivi, comme tous les Burkinabè, le Congrès d’investiture du candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) à la Présidence du Faso, M. Roch Marc Christian KABORE.
L’un des aspects de la cérémonie qui n’aura pas passé inaperçu, c’est l’absence du candidat Roch Marc Christian KABORE au Palais des Sports de Ouaga 2000. Le candidat KABORE a-t-il si honte de son MPP ?
En tout cas, le bilan du Président KABORE et de son parti à la tête de notre pays est plus que chaotique. En 5 ans de pouvoir, le MPP et ses alliés ont réussi la triste prouesse d’activer tous les leviers de corruption et de pillage. Ils n’ont pas pu empêcher l’assassinat de 2000 Burkinabè, l’occupation de près de la moitié du territoire, l’abandon de plus d’un million de Burkinabè qui sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, et la fermeture de 4000 écoles.
Au regard de ce mandat jonché de morts et d’odeurs de corruptions, le MPP devrait avoir simplement la décence de faire un second mea culpa, et de s’éclipser avec ses multiples malédictions.
Au lieu de cela, ce parti ose affirmer avec arrogance que le bilan du Président KABORE est inattaquable, qu’il est positif, et qu’il faut lui donner un autre mandat.
Les Burkinabè sont prévenus. Si le MPP a laissé près de la moitié du pays aux mains des groupes terroristes en 5 ans, il peut nous faire perdre tout le pays si par malheur ils leur donnaient 5 autres années.
Bouter le MPP hors de Kossyam est une question de survie nationale, et les Burkinabè doivent le faire dans les urnes le 22 novembre prochain.