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Verdicts de procès : 24 mois de prison fermes pour Safiatou Lopez

Publié le mardi 14 juillet 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
La présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), Safiatou Lopez Zongo
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La présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), Safiatou Lopez Zongo, a été condamnée ce lundi 13 juillet 2020 à 12 mois de prison fermes dans son procès pour diffamation contre l’Adjudant-chef Major, Sawadogo Abdoulaye.

Le verdict de l’affaire Safiatou Lopez Zongo, activiste et présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), contre l’Adjudant-chef Major Sawadogo Abdoulaye, commandant de la brigade de recherches de Ouagadougou, a été prononcé ce lundi 13 juillet 2020. Safiatou Lopez Zongo a été condamnée à 12 mois de prison ferme et une amende de 500 000 F CFA. Les faits remontent à décembre 2019 où la condamnée s’en était durement prise, sur sa page Facebook, à l’Adjudant-Chef Major, suite à la publication du Courier confidentiel faisant cas de l’évasion spectaculaire en février 2019, d’un gardé en vue au camp Paspanga de Ouagadougou

A cette peine s’ajoute la révocation de son sursis de 2018, plus 12 mois fermes, 1.000.000 F CFA de dommage et 1.000.000 F CFA de frais d’avocat dans une autre affaire. Soit au total 24 mois de prison fermes.

Hors du pays, Safiatou Lopez a réagi sur les réseaux sociaux à la suite de la publication de son verdict en ces termes : « Moi, je demande aux techniciens du droit de m’aider. Une citation directe que je n’ai jamais reçue main à main, parce que déposée devant ma porte quand j’étais à Bobo, un jugement fait à mon absence parce qu’on a refusé de reporter, sachant bien que les frontières étaient fermées, mon avocat qui s’est déporté parce qu’il juge que mes droits en tant que citoyenne ne sont pas respectés, et voilà le verdict. Tout ce qui a été dit est une vérité, rien que la vérité. Maintenant, si je dois partir en prison pour avoir dit la vérité sur les conditions de mon arrestation, je ferai face. Les avocats feront appel avec les preuves que mon arrestation s’est passée comme expliqué, et on fera confiance à cette même justice pour que le droit soit dit ».

Halima K
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