Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a investi son candidat ce samedi 11 juillet 2020 au cours d’un congrès extraordinaire. Roch Marc Christian Kaboré a été désigné candidat à sa propre succession à la tête de l’Etat.
C’est le palais de sport de Ouaga 2000 que le parti au pouvoir a choisi pour investir son candidat. Coronavirus oblige, le nombre de participant a été limité à 4000, question de respecter les mesures barrières édictées par les professionnels de la santé.
Le président du parti, Simon Compaoré a affirmé devant les congressistes qu’au cours du mandat qui s’achève, le MPP a bâti, fait bouger les lignes, atteint des performances, réalisé des progrès, malgré le terrorisme, malgré la Covid-19 et les revendications sociales-sectorielles et leur cortège de grèves et sit-in. « Nous avons gouverné avec conscience et lucidité pour continuer à assurer une amélioration des conditions de vie des populations », a-t-il affirmé.
Après avoir égrainé les réalisations du président dans le domaine de la santé, des infrastructures, de l’éducation et de l’électricité, Simon Compaoré ne doute pas que Roch Kaboré est le candidat idéal du MPP pour les échéances à venir. « Nous sommes convaincus que par son patriotisme, son panafricanisme, sa détermination, son engagement sans faille et sa vision, le camarade Roch Kaboré nourrit l’ambition de faire du Burkina Faso, une nation forte, stable, démocratique, unie et solidaire, un pays qui compte au plan sous-régional, régional, africain et dans le concert des Nations », a indiqué l’ancien maire de Ouagadougou.
Les intentions du parti au pouvoir ont été bien définies par son président : faire mieux qu’en 2015. « Notre parti est la première force politique de notre pays. Il s’est inscrit dans une dynamique de reconnaissance des vertus qu’incarne Roch Kaboré et tous nos militants nourrissent l’espoir de le voir porter encore les couleurs du parti pour conforter notre leadership politique à l’occasion du scrutin présidentiel du 22 novembre 2020 et établir un score supérieur aux 53,49% des suffrages exprimé en 2015 », a déclaré celui qui fut ministre de la Sécurité.